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Bravo aux acteurs de la vie politique centrafricaine
Publié le vendredi 8 janvier 2016  |  Les Plumes de RCA
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© Autre presse par DR
Forum de Bangui: une cérémonie de clôture agitée
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En dépit de toutes les foires d’empoignes désastreuses que la Centrafrique ait connues durant cette transition, au delà des impasses excessives qu’elle a traversée, ainsi que la fourberie de certains politiques inconscients, le pays s’achemine indéniablement vers un retour définitif à l’ordre constitutionnel. On peut aujourd’hui se permettre de placer la main en visière et scruter bonnement l’avenir. Voici donc venu le moment de rendre hommage à tous les acteurs qui ont contribué d’une manière ou d’une autre pour remettre le pays sur la voie de la normalité.

Les Autorités de Transition

Grâce aux efforts consentis par les autorités de la Transition, le peuple Centrafricain pourra enfin renouer avec la démocratie dans les jours à venir. Malgré toutes les critiques, parfois virulentes, le pouvoir de transition a quand même réussi le pari d’organiser ces élections. Qu’on se le dise, les autorités de la Transition viennent de réaliser un exploit. En tout cas, bravo à la présidente Samba-Panza, au président du Conseil National Alexandre Nguendet, au premier ministre Mahamat Kamoun pour le travail accompli. Bravo à toutes les personnalités qui ont réellement œuvré pour la bonne marche et l’aboutissement de cette difficile transition. Il est certes bien vrai que nos plumes n’ont parfois pas été tendre envers les dites autorités, mais comme dit l’adage : « Qui bene amat, bene castigat ». Et il s’agit de la Centrafrique et non des personnes.

L’Autorité Nationale des Elections

Plusieurs fois décapitée par la démission inattendue de ses membres, l’autorité nationale des élections est quand même restée droit dans ses bottes jusqu’à la tenue des élections groupées. A part quelques ratés dans l’organisation du scrutin, les Centrafricains ont massivement voté sans incident. Quoique la publication des résultats par l’ANE souffre de plusieurs contestations, il serait souhaitable que l’on jette des fleurs à cette structure qui a été, ces derniers temps, au cœur de toutes les discussions.

Les candidats au scrutin présidentiel

De nombreux candidats ont participé à la course au fauteuil présidentiel du 30 Décembre 2015. Deux d’entre eux seront à coup sûr retenus par la Cour Constitutionnel pour participer au second tour. A vous tous Messieurs, bravo pour la pluralité politique dont vous avez fait montre durant cette campagne électorale. Grâce à vous, le futur président ne pourra plus diriger le pays comme le faisait ses prédécesseurs. Encore une fois de plus bravo!
Il faut sans doute attendre la proclamation de la Cour Constitutionnelle pour connaître les résultats définitifs, mais d’ores et déjà, il serait souhaitable que tous les candidats sans exception, gagnant ou perdants, prennent conscience qu’ils devront participer activement à la reconstruction de notre chère patrie.

La Cour Constitutionnelle

Depuis la fin des travaux de l’ANE sur le scrutin présidentiel, quasiment tous les regards sont braqués sur les membres de la Cour Constitutionnelle. Compte tenu des nombreux recours déposés par les différents candidats, les membres de la Cour sont à pieds d’oeuvre. Ils statuent sur les requêtes de chaque candidat, traitent les procès verbaux litigieux et régularisent en même temps ceux qui sont mal renseignés. Il est important de clarifier aux partisans de chaque écurie politique qu’on ne refait pas les élections au niveau de la Cour Constitutionnelle. Cependant, le candidat qui aura bâti son score sur des fraudes massives se verra inéluctablement priver des voix frauduleuses.
En attendant, laissons la Cour Constitutionnelle travailler sereinement.

Pour conclure

Il serait judicieux que certains perdants, qui savent déjà que leurs recours n’ont aucune chance d’aboutir, évitent de saturer la Cour Constitutionnelle. Le pays a trop souffert pour qu’il replonge encore une fois de plus dans une spirale de la violence. L’heure est à l’apaisement, à l’unité, au rassemblement. Nous rêvons de cette nouvelle Centrafrique beaucoup plus fusionnelle. Le futur président devra travailler avec tout le monde sans exception y compris les autorités de la transition. Alors rassemblons-nous, utilisons les mots pour apaiser les cœurs et nous débarrasser de nos maux.

Rodrigue Joseph Prudence MAYTE
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