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Présidentielle de Centrafrique - Martin Ziguélé : "Il y a eu beaucoup de manipulations"
Publié le lundi 18 janvier 2016  |  Le Point
Martin
© Autre presse par DR
Martin Ziguélé, ancien premier ministre de Patassé et président du MLPC
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Il était l'un des grands favoris de l'élection présidentielle du 30 décembre 2015, qui devait mettre fin à trois ans de guerre dans le pays. Martin Ziguélé, souvent taxé de "candidat de la France", l'ancienne puissance coloniale, n'est arrivé qu'en quatrième position avec 10,8 % des voix à l'issue de la publication des résultats provisoires par l'Autorité nationale des élections (ANE). S'il récuse ce score, c'est surtout les méthodes qu'il pointe du doigt. Son parti, le Mouvement de libération du peuple centrafricain (MLPC), rejoint par le candidat arrivé en troisième position Désiré Kolingba (12, 6 % des voix) et six autres partis politiques forment désormais l'Alliance des forces démocratiques pour la transition (AFDT) avec l'ancien Premier ministre de transition Nicolas Tiangaye comme porte-parole. Ils viennent de déposer un recours devant la Cour constitutionnelle et "exigent le recomptage manuel des bulletins des candidats", et un "audit de la chaîne de collecte et de traitement des données électorales", et ce, en toute indépendance. Selon eux, il manque 230 000 voix qui n'ont pas été attribuées aux candidats dans la course. Martin Ziguélé est formel : "Il suffit que les documents de ces différentes sources soient croisés pour retrouver les vrais chiffres sortis des urnes. C'est le seul moyen de fixer les uns et les autres sur les vrais résultats de ces élections." Pendant ce temps, les alliances se dessinent pour le second tour qui opposera deux anciens Premiers ministres de l'ère Bozizé, Anicet-Georges Dologuélé (23,8 % des voix) et Faustin-Archange Touadéra (19,4 %) vainqueurs de ce premier tour, selon les chiffres provisoires de l'ANE. De son côté, la France, par la voix du chef de l'État François Hollande vient de confirmer sa volonté de se désengager sur le plan militaire dés la fin du processus électoral. Martin Ziguélé n'entend pas en rester là, il s'est confié au Point Afrique. ... suite de l'article sur Autre presse

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