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La présence des éleveurs peulhs armés à Libi, Féré et Damara inquiète les habitants
Publié le lundi 18 janvier 2016  |  RJDH-Centrafrique
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Les habitants des villages Libi, Feré et de Damara sont inquiets depuis l’arrivée massive des peulhs armés dans leurs localités. Selon les informations du RJDH, une mission de la Gendarmerie, a été dépêchée sur le terrain le samedi 16 Janvier 2016 pour s’enquérir de la situation.


La présence de ces peulhs armés, dans ces localités, a été confirmée par Souleymane Bakari, représentant des peulhs. Il a indiqué que ces hommes armés venus de Bambari et de Kaga-Bandoro, sont en transhumance. Souleymane Bakari a fait savoir que son groupe a pris position depuis plus d’une semaine, dans la brousse au niveau du cours d’eau Gbolo, situé à environ 20 km de Libi.

Le représentant de ces peulhs a indiqué que ces pairs ne sont pas armés. Pour lui, c’est pour fuir les exactions de la Séléka qu’ils se sont déplacés « il y a encore d’autres groupes qui sont entrés à Feré et Galafondo dans la Kémo. Nous sommes partis de Bandoro et Bambari à cause des exactions des ex-Séléka. Ils nous dérangent beaucoup, voilà pourquoi nous nous déplaçons pour trouver la quiétude ailleurs. Ils confisquent régulièrement nos bœufs. C’est vraiment très difficile de vivre dans la quiétude car ces hommes détiennent des armes et des munitions de guerre ainsi que des grenades », a-t-il témoigné.

Selon nos informations, les habitants des villages où ces peulhs sont arrivés, sont inquiets. Denise témoigne en ces termes: «Leur présence à crée la panique. Nous ne savons pas pourquoi ils sont là. Et si un jour, un chasseur abat un de leurs bœufs, ça peut créer une tension, voilà notre inquiétude ».

Saturnin Hubert Nguigaza, Président de la jeunesse de Libi exige le désarmement de ces peulhs armés. « Leur présence dans nos localités est source de peur pour la population car, ils détiennent encore des armes sur eux, et nous ne pouvons rien faire. Nous avons remis des recommandations aux autorités de Damara. Il faut qu’ils soient désarmés le plus vite possible », a-t-il souhaité.

La sous-préfète de Damara Geneviève Gbadin, lors de la mission effectuée dans les localités concernées, a demandé à ces peulhs d’arrêter leur progression, et d’attendre la décision du gouvernement. Elle a ensuite exhorté la population locale à ne pas céder à la panique et aux rumeurs.

Selon une source bien informée, la sous-préfète aurait instruit les chefs des villages du secteur Libi de reconstituer les comités d’autodéfense.
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