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Art et Culture

Ebola : report sine die du 12e Festival International du Théâtre du Bénin
Publié le mardi 11 novembre 2014  |  Xinhua
Lutte
© AFP par FLORIAN PLAUCHEUR
Lutte contre le virus Ebola
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La 12ème édition du Festival International du Théâtre du Bénin (FITHEB), prévue du 6 au 14 décembre prochain, a été reportée sine die à cause de la propagation du virus Ebola, annonce mardi à Cotonou un communiqué du directeur par intérim du Festival, Ousmane Alédji.

"L'équipe d'organisation du FITHEB a un mois de la 12ème édition, considérant le contexte sanitaire toujours préoccupant en Afrique de l'Ouest, ne saurait faire courir le moindre risque aux artistes et professionnels du spectacle vivant qu'elle a invités. C'est pourquoi, afin d'assurer la sécurité de tous, nous avons pris la responsabilité de reporter sine die la 12ème édition du Festival, initialement prévue de 6 au 14 décembre 2014", indique le communiqué
Selon Ousmane Alédji, cette 12ème édition du FITHEB qui sera meublée de 105 spectacles animées par plus de 450 festivaliers est surtout destinée à la valorisation de la richesse culturelle béninoise.

"L'édition 2014 du FITHEB, qui se déroulera dans trois grandes villes du Bénin, notamment à Cotonou, Porto-Novo et Parakou, est non seulement transitoire mais aussi une édition de réorientation et de repositionnement du FITHEB parmi les plus grands carrefours artistiques et culturels du monde", a-t-il indiqué.

Cette envergure internationale, l'une de ses spécificités, sera renforcée cette année par la présence effective à Cotonou des professionnels de théâtre en provenance des continents africains et européens, a-t-il expliqué.

Le FITHEB a été créé en 1990 sur l'initiative des Béninois Antoine Dadélé, metteur en scène, et directeur de la recherche et des échanges culturels au ministère de la Culture à l'époque, et Tola Koukoui, metteur en scène, directeur du Théâtre KAÏDARA.

Le festival vise, entre autres, à enrichir et à élever le niveau de la création et de la production artistique et culturelle, à développer la capacité de la culture et à accroître la production de la plus-value nationale, et enfin, à favoriser la compréhension entre les nations et les peuples par les échanges culturels.
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