Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Centrafrique    Publicité
aBangui.com NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article
Société

Centrafrique : L’ONU de nouveau embourbée dans une nouvelle vague d’accusations d’abus sexuels
Publié le mercredi 20 janvier 2016  |  LNC
Les
© Autre presse par DR
Les casques bleus
Comment




Les enquêteurs ont découvert que ce mois-ci, au moins quatre casques bleus de l’ONU en République centrafricaine auraient payé de jeunes adolescentes pour des rapports sexuels pour moins d’un demi dollar la passe.

Ce nouveau cas alimente un véritable fléau pour l’ONU, dont les fonctionnaires en République centrafricaine ont déjà été accusés de 22 autres incidents d’abus sexuel présumé ou d’exploitation sexuelle de civils lors des 14 mois passés.

L’ONU aux prises à des allégations d’abus sexuel impliquant ses soldats de la paix, au point de faire dire à son Secrétaire général Ban Ki-moon, “cancer dans notre système“.

Au moins quatre casques bleus encore accusés de payer des jeunes filles pas plus vieilles que de 13 ans pour du sexe, au sein du camp de déplacés interne de M’Poko à Bangui la capitale.

Selon un fonctionnaire des Nations Unies, les casques bleus mis en accusation seraient originaires du Maroc, du Gabon, du Burundi et de la France.

Pour ce même fonctionnaire, parlant sous anonymat, ces militaires useraient d’un réseau de prostitution avec des jeunes garçons et des jeunes filles de partout, que l’on peut s’offrir pour un tarif variant de 50 cents à 3 dollars”.

Lieu de ces exactions, le camp M’Poko, où plus de 20.000 personnes ont trouvé refuge, dans une sorte d’agglomération de tentes blanches, entourant de vieilles carcasses d’avions, juste à quelques mètres de la piste d’atterrissage de l’aéroport.

Cependant, toujours selon certains fonctionnaires onusiens, bien d’autres cas d’exploitation sexuelle par les casques bleus seraient passés sous silence. Car il n’y a aucune présence régulière de L’ONU à M’Poko, ce qui rend très difficile l’évaluation réelle de ce problème.

Anthony Banbury, le Sous-secrétaire général de l’ONU à l’appui aux missions vient de déclarer que l’ONU prévoit de déployer des troupes pour patrouiller dans le camp M’Poko beaucoup plus fréquemment, afin de démanteler ce réseau de prostitution.

Ces accusations arrivent au plus mauvais moment pour Ban Ki-Moon, alors qu’il déploie des efforts pour le “zero-tolérance” afin de mettre fin à ces crimes.

“Ils persécutent les gens qu’ils sont venus protéger,” déclare Parfait Onanga-Anyanga, le patron de l’ONU dans le pays.

Ces abus “sapent tous nos efforts”, dit encore Banbury.

Pour les Nations Unies, maintenant 9 opérations de paix en Afrique, avec plus de 100.000 employés sur tout le continent; ces abus sexuels menacent tout simplement d’éroder la légitimé de l’organisation.

D’autres cas de crimes sexuels ont eu lieu au Mali, au Sud Soudan, au Libéria et au RD Congo ces dernières années.

Le mois dernier, l’ONU a publié une enquête indépendante très édifiante sur les carences de l’ONU, en résumé :

“La crédibilité de l’ONU et des opérations de maintien de la paix sont en danger“.
Commentaires


Comment