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Les membres du réseau des journalistes du développement rural renforcent leur capacité
Publié le lundi 25 janvier 2016  |  Corbeau News Centrafrique
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© Autre presse par DR
Les membres du réseau des journalistes du développement rural
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Ils sont quarante Journalistes membres du Réseau des Journalistes du Développement Rural, le RJDR en sigle, à subir une formation de renforcement de capacité sur le domaine agricole en République centrafricaine. Sur initiative de la ministre d’Etat en charge du Développement du monde rural Marie-Noëlle Koyara, la formation s’est tenue le 23 janvier 2016, dans une salle de conférence du complexe sportif 20000 places à Bangui.
Prévue pour une journée, la formation a réuni les membres du réseau avec les cadres du Département du Développement du Monde Rural. Cet atelier consiste à outiller les professionnels des médias aux documents et les méthodes du programme agricole développé par le ministère pour la période du 2016 au 2018. A l’ouverture des travaux de l’atelier, le Coordonateur du Réseau, M. Sylvestre KROCK, a mis un accent particulier sur la nécessité pour la République Centrafricaine de se reconstruire et de prendre des options pour le rendez-vous de l’excellence dans un contexte international axé sur le monde rural. Il a voulu mettre ici l’accent sur l’agriculture et à l’élevage.
En réponse au fait que le Département du Monde Rural ne peut pas lui-même promouvoir et médiatiser ses activités, M. Sylvestre KROCK a indiqué « qu’un groupe de professionnels de médias a décidé de mettre en place le Réseau des Journalistes du Développement du Monde Rural’, qui s’est imposé comme vocation son implication dans la promotion du Monde Rural.
Il s’agit, a souligné M. Sylvestre KROCK, pour les membres de ce réseau, d’envahir les canaux avec « des productions des émissions radiophoniques ou télévisées, la rédaction d’articles de presse ou en ligne, la création d’un site web, l’animation d’un bulletin d’information du département du Monde Rural, etc », d’où la nécessité d’outiller les membres du réseau dans le cadre de leur mission.
Intervenant à son tour, le Directeur de Cabinet du Ministère chargé du Développement du Monde Rural, Dr Désiré YASSIGAO, en prenant la parole au nom du Ministre d’Etat en charge du Développement du Monde Rural empêchée, Mme Marie Noëlle KOYARA, a apprécié à sa juste valeur la mise en place du Réseau des Journalistes du Monde Rural, indispensable pour combler selon lui « un important besoin de communication autour des activités de développement du monde rural ».
Il est également convaincu que cette initiative est nécessaire, surtout « qu’il est admis par l’ensemble des observateurs avertis de la situation de notre pays que l’avenir de la République Centrafricaine réside dans son agriculture. D’où il est impérieux de faire en sorte que cette vision soit partagée par les acteurs politiques, les acteurs économiques, les acteurs de la société civile et la population. Et l’un des moyens efficaces pour y parvenir, c’est celui des médias ».
Se fondant sur des faits concrets sinon statistiques, « la République Centrafricaine est, avant tout, un pays agricole ; que 65% de la population centrafricaine vit en milieu rural ; qu’un grand nombre de la population urbaine tire ses revenus des activités agropastorales ; que l’agriculture fournit de l’emploi et des revenus à 75% de la population active de la République Centrafricaine », a précisé le Directeur de Cabinet.
Paradoxalement à ces réalités, le Directeur de Cabinet a mentionné qu’au moins 67% de Centrafricains vivent en dessous du seuil de pauvreté et que les personnes les plus vulnérables, environ 70%, se trouvent en milieu rural. Vu que la République Centrafricaine dispose d’énormes potentialités, le Directeur de Cabinet a pensé que la pauvreté peut être combattue, à condition d’accorde, d’après lui, toute la priorité nécessaire aux agriculteurs, aux éleveurs, aux pêcheurs, aux pisciculteurs, aux femmes rurales et aux jeunes ruraux.
Il a profité de l’occasion pour épiloguer sur la feuille de route des actions prioritaires pour la relance de l’agriculture, couvrant la période 2016-2018, avec quatre principaux défis qui sont : la vulnérabilité des communautés rurales, à cause de la crise prolongée ; la détérioration de la cohésion sociale ; le chômage des jeunes ainsi que la mauvaise gouvernance agricole.
Convaincu que les médias sont indispensables dans la stratégie de mise en œuvre des Plans d’Actions Prioritaires de relance de l’agriculture, le Directeur de Cabinet a souhaité que le Réseau des Journalistes du Développement Rural occupe la place qui lui revient dans le dispositif d’exécution des actions prioritaires de relance de l’agriculture.
Il a recommandé aux participants à l’atelier de renforcement des capacités des membres du RJDR « une étroite, franche et fructueuse collaboration » avec la Ministère en charge du Développement du Monde Rural en vue de partager les orientations nécessaires à la relance des activités agropastorales.
Après la cérémonie d’ouverture officielle des travaux, le bureau de l’atelier a été mis en place et est composé de : Sylvestre KROCK, Coordonnateur du Réseau des Journalistes du Développement du Monde Rural, journaliste au journal L’Hirondelle’ ; Alain-Patrick MAMADOU, premier Rapporteur, Serge PATHE, journaliste à l’Agence Centrafricaine de Presse (ACAP) ; deuxième Rapporteur, Journaliste au Journal L’Expansion. La méthodologie adoptée à l’atelier est celle de Communication, suivies des débats. La première communication a été celle du Directeur de Cabinet du Ministère en charge du Développement du Monde Rural qui a axé sa communication sur la feuille de route nécessaire à la relance de l’agriculture, allant de 2016 à 2018.
Du point de vue du contexte, il a mis en exergue l’impact négatif de la crise sur le monde rural. Cet impact peut se mesurer, d’après lui, par la destruction de l’appareil productif, la désorganisation sociale et la destruction des moyens de fonctionnements des structures qui sont sous tutelles du Département du monde rural. C’est pourquoi, le Directeur de Cabinet a estimé que des défis à relever demeurent. Il s’agit, entre autres, de la reprise timide des activités agropastorales, l’insécurité alimentaire qu’il faut stabiliser, la vulnérabilité des ménages, et surtout la réinsertion des ex-combattants. La deuxième communication est celle du Dr Abel KPAWILINA NAMKOISSE, Coordonnateur de l’Unité de Politique agricole, des stratégies et prospectives au Ministère en charge du Développement du Monde Rural, focalisé sur les plans régionaux de relance de l’agriculture 2016-2018. Selon l’intervenant, les plan régionaux de la relance de l’agriculture sur plusieurs points, notamment le diagnostic, la spécificité régionale, l’orientation stratégique, la mise en œuvre d’une méthodologie d’approche et l’importance de la communication dans ce programme Il a mis en mise exergue que la
République Centrafricaine occupe une position géographique très importante et dispose de nombreuses potentialités. Malgré ces nombreux atouts, l’agriculture n’est pas valorisée.circulation des personnes et des biens, une situation humanit «Le prolongement de la crise avec les conséquences sur la aire préoccupante ayant entrainé la précarité du cadre de vie en milieu rural, la relance de l’agriculture s’avère nécessaire pour chaque région tout en tenant compte de leurs spécificités diversifiées » a conclu Dr Abel Namkoissé Kpawilina.
Après des débats fructueux, plusieurs recommandations ont été formulées par les participants à l’endroit du gouvernement centrafricain, du Département de Développement du Monde Rural et d’autres partenaires impliqués dans le projet pour la mise en œuvre des objectifs fixés.

Bangui, Eric NGABA Pour CNC
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