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Centrafrique : Les banguissois saluent les FACA et adoubent Bindoumbi
Publié le mardi 26 janvier 2016  |  Centrafrique Libre
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© Autre presse par DR
Les Forces Armées Centrafricaines (FACA)
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La nomination du magistrat Bindoumbi à la tête du ministère de la Défense centrafricaine avait fait grincer les dents. Les centrafricains reprochaient à ce juge sa partialité dans le traitement de certains dossiers judiciaires lorsqu’il était procureur de la République sous le magistère de Patassé.

Échaudés, et voyant le mal de partout, ces derniers avaient même cru que Bindoumi avait été promu à ce poste grâce au puissant ministre conseiller à la présidence Jean jacques Démafouth pour saper le bon travail de la restructuration des armées entamé par son prédécesseur la ministre d’Etat Marie Noëlle koyara.

On a même eu droit aux critiques faisant état de ce que Bindoumi était nommé grâce aux liens de beaufrerie qui le lieraient avec la présidente Cathérine Samba-Panza pour procéder à l’enterrement des FACA. Mais aujourd’hui les banguissois et une majorité des centrafricains saluent le retour en force des Forces Armées centrafricaines à Bangui et adoubent au passage les actions du ministre de la Défense M. Bindoumi.

Ce dernier est à l’origine de la création de plusieurs postes de contrôle dans la capitale qui ont fini par avoir raison des fauteurs de troubles. Bindoumi et son équipe ont eu l’ingénieuse idée de confier aux militaires la responsabilité de la surveillance de leurs quartiers respectifs.

Connaissant les coins et les recoins de leurs secteurs ; les bandits et les sages ; les braqueurs et les délinquants de leurs zones, les forces armées centrafricaines qui ont enfin trouvé une occupation après avoir été illégalement écartées du processus de la pacification de leur pays durant trois années, montent en puissance.

Il n’y a plus de coup de feu à Bangui notamment dans les fiefs des anti Balaka situés dans le 4è et le 8è arrondissement. Le reporter de Centrafrique Libre s’est rendu nuitamment sur le terrain et a rencontré des militaires postés sur une barrière à l’entrée de Boyrabé. Ces derniers affirment procéder aux fouilles systématiques des coffres des voitures et de tous les véhicules à la tombée de la nuit. Ils organisent même des patrouilles pédestres 24h/24 dans les différents quartiers de Boyrabé et travaillent en synergie avec les différentes équipes stationnées dans cet arrondissement.

Les résultats n’ont pas tardé à intervenir : On peut désormais se promener à Boyrabé jusqu’à deux heures du matin. C’est également le même son de cloche dans les quartiers Galabadja, Ngongonon, Yangato, Combattant où les populations retrouvent peu à peu leurs quiétudes du passé. Les vendeuses de beignet et des poissons peuvent désormais entamer leurs activités vers 3 heures du matin, ce qui n’était plus possible lorsque les Forces internationales étaient les seules à la commande.

Aux 92 logements un quartier du 6è arrondissement situé au sud de Bangui, Centrafrique Libre a rencontré un habitant qui est fier des FACA et du ministre de la Défense Bindoumi. Il s’est exprimé en ces termes : «Le ministre de la Défense fait du bon travail. Grâce à lui, les FACA ont repris service, les militaires sécurisent nos quartiers même si ce rôle appartient à la police et à la gendarmerie. Pour moi, c’est l’homme de la situation »

Notons que les villes voisines de Bangui comme Boali située à 90 Km, Damara à 75Km sont désormais sécurisées par les militaires centrafricains au grand bénéfice de leurs habitants.

Lors d’un récent déplacement du ministre de la Défense Bindoumi à Paoua, les habitants de cette localité qui expérimentent actuellement une brusque montée de la violence réclament sans condition l’arrivée des FACA pour la sécurisation de leur ville.

Grâce au travail, Bindoumi est devenu en si peu de temps la personnalité politique préférée des centrafricains.

Bangui, Wilfried Maurice SEBIRO
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