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La cour constitutionnelle invalide la législative
Publié le mardi 26 janvier 2016  |  Corbeau News
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© Autre presse par DR
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La Cour Constitutionnelle de Transition a rendu public les résultats définitifs du double scrutin du 30 décembre dernier. Après avoir confirmé les candidats Anicet Georges Dologuelé et Faustin Archange Touadera au second tour de la présidentiel, la Cour a jugé utile d’annuler la législative pour, selon le président de la Cour Zacharie Ndouba, des raisons de nombreuses irrégularités enregistrées au cours des opérations.

La décision de la Cour Constitutionnelle de Transition d’annuler l’élection législative a surpris plus d’un. Alors qu’une vingtaine des candidats à la législative a été déjà proclamés vainqueurs au premier tour de cette élection législative à l’issue des résultats provisoires de l’Autorité Nationale des Elections (ANE), la Cour a jugé que les irrégularités constatées lors des opérations électorales sont de nature à impacter sur la crédibilité des résultats. Dans son rapport sur les procès-verbaux traités, la Cour Constitutionnelle de Transition remet en cause la crédibilité et la transparence des opérations électorales en ce qui concerne la législative qui fait objet de plusieurs disfonctionnement d’ordre technique et logistique.

En conséquent, la Cour a annulé ces élections législatives et demande au gouvernement de transition et l’ANE d’organiser de nouveau la législative. Selon les dires du président de la Cour, Zacharie Ndouba, l’Assemblée nationale ne va pas se constituer dans ces irrégularités. Il est donc important, d’après lui, que le peuple centrafricain ait une représentation démocratique et crédible.

Cette décision n’a pas plus aux certains partisans et sympathisants de certains partis politiques qui estiment que cela est une manœuvre politique permettant au futur président d’avoir une majorité à l’Assemblée nationale. Car, disent-ils, la réorganisation du scrutin législatif serait en faveur du nouveau président. Mais d’autre part, les citoyens centrafricains saluent cette décision qu’ils estiment valable. Comme le dit un Centrafricain lambda « La Cour a dit le droit ».


Bangui, Eric NGABA
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