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Sangaris partira de la Centrafrique en 2016
Publié le lundi 1 fevrier 2016  |  Journal de Bangui
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© AFP par STEPHANE DE SAKUTIN
Visite à Bangui du ministre français de la défense, Jean-Yves Le Drian
Lundi 07 juillet 2014. Bangui. Le ministre français de la défense Jean-Yves Le Drian en visite officielle en Centrafrique.
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Mi-janvier, lors de ses vœux aux armées, le président français, François Hollande, avait alors annoncé un désengagement « rapide » de cette même force française

Au plus fort du déploiement de la force Sangaris au printemps 2014, quelque 2 400 soldats français étaient présents en Centrafrique. Ils sont aujourd'hui 900 et les effectifs vont être divisés par trois cette année, a assuré Jean-Yves Le Drian. "L'objectif c'est que l'opération Sangaris en tant que telle s'arrête, je souhaite que ça soit fait au cours de l'année 2016 et qu'il reste sur le territoire de la Centrafrique des petites unités comme c'était le cas auparavant", a déclaré le ministre.

Lancée en décembre 2013 pour enrayer la spirale des violences contre les civils, cette intervention n'avait pas vocation à durer, avait dit dès le départ le président François Hollande.

Depuis un an, Sangaris réduit ses effectifs et passe le relais à la force de l'ONU sur place la Minusca, auprès de qui elle veut jouer un simple rôle d'appui. Elle lui a cédé la quasi-totalité de ses bases en provinces; à l'exception de Sibut dans le centre du pays.

Jean-Yves Le Drian veut aussi que l'Union européenne s'implique davantage et crée une mission de formation de l'armée centrafricaine, sur le modèle du dispositif existant au Mali. Une réunion des ministres européens de la Défense est prévue la semaine prochaine.

Se désengager de la Centrafrique est un impératif pour l'armée française. Elle est déjà présente dans tout le Sahel avec l'opération Barkhane, mais aussi en Irak et en Syrie, et sur le sol français pour faire face à la menace terroriste. Et elle pourrait aussi être amenée à intervenir militairement en Libye, "Le rythme est extrêmement pesant et on sert les dents", a reconnu vendredi le chef d'état-major Pierre de Villiers.
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