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Procès Bemba/Centrafrique: la CPI rend son jugement le 21 mars
Publié le mercredi 3 fevrier 2016  |  AFP
L’ancien
© Autre presse par DR
L’ancien vice-président congolais, Jean-Pierre Bemba
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La Cour pénale internationale (CPI) rendra le 21 mars son jugement contre l'ancien vice-président congolais Jean-Pierre Bemba, accusé de crimes commis en 2002 et 2003 par sa milice en Centrafrique.

Il s'agit du premier jugement contre un ancien vice-président et le quatrième en tout rendu par la CPI, entrée en fonction en 2003 à La Haye.

La juge brésilienne Sylvia Steiner lira le jugement le 21 mars à partir de 14H00 (13H00 GMT) en audience publique, a indiqué la CPI dans un communiqué. "Le verdict (...) peut soit acquitter soit condamner l’accusé", a précisé la même source.

Si l'accusé est reconnu coupable, une peine sera déterminée à un stade ultérieur. Un appel est possible dans cette affaire marquée par des accusations de subornations de témoins.

Quelque 1.500 miliciens de Jean-Pierre Bemba s'étaient rendus en Centrafrique en octobre 2002 pour soutenir le président Ange-Félix Patassé, victime d'une tentative de coup d'Etat menée par le général François Bozizé. Selon l'accusation, ses hommes avaient alors violé, tué et pillé la population civile.

Bemba, qui plaide non coupable, est responsable de ces actes, selon le bureau du procureur, en tant que "chef militaire" et en vertu du principe de la "responsabilité du commandant".

Vice-président de la République démocratique du Congo de 2003 à 2006, il doit répondre de crimes contre l'humanité et crimes de guerre, des meurtres, viols et pillages.

Selon la défense, l'ancien vice-président congolais n'avait aucun contrôle sur ses miliciens en Centrafrique et n'est donc pas responsable de leurs crimes.

Jean-Pierre Bemba, 53 ans, est écroué à la prison de la CPI à La Haye, depuis juillet 2008. Son procès s'était ouvert en novembre 2010 et s'était achevé en novembre 2014 avec le réquisitoire et la plaidoirie.

La CPI a autorisé près de 3.000 victimes à participer à la procédure. Elles peuvent prétendre à d'éventuelles réparations et indemnisations.

Parallèlement, il est poursuivi devant la CPI avec quatre de ses proches, co-accusés, pour des subornations de témoins présumées dans le cadre de son procès.

Le procès de l'ancien président ivoirien Laurent Gbagbo, premier ex-chef d'Etat poursuivi par la CPI, s'est ouvert jeudi à La Haye.
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