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Centrafrique : Les têtes des plus hauts responsables Séléka pour 100.000 $
Publié le mardi 29 juillet 2014  |  LNC
Les
© AFP par GUY-GERVAIS Kitina
Les dirigeants ex-Séléka
Photo : De gauche vers la droite Le général Amahat Faya Abdoulaye, conseiller à l`état-major interarmées de l`ex-Séléka, lieutenant Younouss Ngabdia, chef d`état-major conjoint de l`ex-Séléka et capitaine Amahat Nedjad Ibrahim, porte-parole de l`ex-Séléka
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Une meute d’avocats internationaux se penche actuellement sur le dossier de poursuite des leaders de l’ex coalition rebelle Séléka.
Une somme de 100 000 dollars (soit environ 50 millions de FCFA) leur aurait été remis par trois associations africaines afin de le finaliser.

Selon des sources bien informées, Michel Djotodia, ancien Chef d’Etat et n°1 politique de la Séléka, Noureddine Adam, n°2 dudit mouvement, Mohamed Dhaffane n°3, Eric Neris Massi, porte-parole de la Séléka et Christophe Gazam-Betty, ancien ministre de Communication et Abdoulaye Hissen ancien ministre seraient listés dans le dit dossier soumis à la compétence de ces cinq avocats internationaux, notamment un sénégalais, un sud-africain, un béninois et deux centrafricains pour les crimes commis en République centrafricaine depuis le début des hostilités en 2012 à ce jour.

D’après l’un des avocats à notre relais en Afrique australe, les personnalités Gazam-Betty et Eric Neris Massi seraient les plus faciles à poursuivre, du fait qu’ils ont publiquement justifiés les crimes des Séléka sur les média.

En effet, l’Association des paysans de Centrafrique (APC) présidée par Moye Bernadette, ancien adjoint au Maire de Pahoua (Nord-Ouest), l’Association des Femmes Violées de Centrafrique et l’Association des Victimes de la Séléka mis en place par des centrafricains exilés et dirigée par Nganasem François et Koyamba Julie, basés en RDC, sont les auteurs de cette plainte qui sera déposée à la Cour Pénale Internationale (CPI) après étude finale par les avocats engagés pour ce travail.

Une fondation religieuse protestante basée en Afrique du Sud dont nous ne sommes pas autorisés à divulguer le nom, aurait financé à hauteur de 100 000 dollars l’examen de ladite plainte.
L’avocate camerounaise Alice Nkom et le célèbre avocat français William Bourdon ont également été sollicités pour renforcer la cohorte, apprend-t-on de la même source.

Un dossier relatif déjà avait été mis en place par Me Zarambaud Assingambi de son vivant, et avait été remis pour étude aux auxiliaires de justice en charge de la défense d’intérêts des victimes de l’ex Séléka par Bida Koyagbélé présentement à Johannesburg en Afrique du Sud.
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