 |
NEWS |
© Autre presse par DR
Maison de la Presse et des Journalistes |
Les éléments de la police centrafricaine n’ont pas réussi à passer à la fermeture de la Maison de la Presse et des Journalistes (MPJ) à Bangui ce mardi 09 février 2016 comme instruit par le Tribunal de Grande Instance de Bangui. La raison évoquée par la police est que la MPJ appartient à la famille Patassé.
Célestin David Gamou, Directeur de la MPJ est surpris de l’arrivée des éléments de policier de la Compagnie Nationale de Sécurité (CNS). « Nous sommes surpris de l’arrivée rocambolesque de la police avec un Huissier de Justice qui sont venus selon ces dires, pour mettre tous les journalistes dehors et sceller la maison. Parce que la maison appartient à la famille Patassé », a-t-il expliqué.
Ce dernier a toute fois confirmé qu’un arrêt existe à la Cour de Cassation de Bangui sur cette affaire. «C’est vrai qu’il existe un arrêt de la Cour de Cassation qui avait confirmé la décision rendue en appel. Donc, il serait souhaitable que les procédures soient respectées », a-t-il dit.
Sylvain Patassé, l’un des fils du défunt ancien président Ange Félix Patassé, contacté depuis la ville de Berberati, a dit ne pas être informé de la situation. Il a précisé qu’il n’a pas autorisé aux éléments de la police de passer à la fermeture de la MPJ.
Le ministère de la communication a été saisi et a dépêché une équipe pour s’enquérir de la situation. En attendant, la maison n’est pas fermée. Car, les journalistes se sont opposés à sa fermeture.
Ce bâtiment, qui servait au ministère de la Communication pour le tirage du journal Elesongo a été remis aux journalistes pour abriter les différentes organisations professionnelles des médias Centrafricains.
C’était en 2006 que l’ancien président François Bozizé a remis officiellement le bâtiment pour servir aux journalistes.
| Nos réseaux sociaux |
|
Tous les articles d'actualités
