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La déperdition scolaire des filles à Mbaïki prend des proportions inquiétantes
Publié le mercredi 17 fevrier 2016  |  RJDH Centrafrique
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© Autre presse par DR
Des élèves filles sensibilisées
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La déperdition des filles devient préoccupante à Mbaïki. De nombreuses filles inscrites au fondamentale 1, accèdent difficilement au premier cycle à cause du mariage précoce et le poids de la tradition. C’est ce qui est ressorti de l’entretient que Patrick Eric Bonguélé, chef secteur scolaire des écoles d’applications au centre pédagogique régional de Mbaïki, a accordé au RJDH.

Patrick Eric Bonguélé, a indiqué avoir enregistré plusieurs cas de déperdition scolaire des filles au fondamentale 1 « depuis les derniers événements que la RCA a connue, nous avons enregistré plusieurs cas d’abondant par des filles à Mbaïki. Les raisons varient entre le poids de la tradition, les grossesses et mariages précoces », a-t-il expliqué.

Le chef secteur scolaire a déploré les conséquences et accuse certains parents « Il y’a certains parents qui cautionnent ce que font leurs filles. Ils les poussent au mariage. Ce qui fait qu’il a un taux élevé d’analphabétisme, la contraction des IST, les grossesses non désirées », énumère t-il avec regret.

Ce dernier a précisé qu’une disposition est mise en place pour combattre ce phénomène « le centre pédagogique régional de Mbaïki à souhaité mette en place un comité de sensibilisation au sien de l’association des parents d’élèves en faisant gagner des prix aux filles qui fréquentent normalement les cours et qui ont bien travaillé», a dévoilé Patrick Eric Bonguélé.

Certaines filles rencontrées, tentent de justifier la situation par la coutume « nous sommes dominées par nos parents. Ils nous enseignent toujours la tradition. Aller à l’école, c’est juste pour acquérir une connaissance. A vrai dire, c’est la tradition », a confié Germaine, âgée d’au moins 16 ans qui a abandonné l’école en classe de CM2 après sa première grossesse.

La dernière enquête régionale effectuée à Mbaïki, a montré que le taux de déperdition scolaire des filles s’élève à 43 %.
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