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Le Chargé d’animation de la société civile de Paoua fait le point sur les projets et les organisations locales
Publié le mercredi 17 fevrier 2016  |  RJDH-Centrafrique
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Josué Urbain Nguette, Chargé d’animation des organisations à la Maison de la Société Civile et du Développement Local de Paoua a présenté la situation des organisations de la dite ville après la mise en place du projet. Un programme initié par le gouvernement avec le financement de l’Union Européenne en Centrafrique.

RJDH : Josué Urbain Nguette bonjour !

JUN : Bonjour !

RJDH : Vous êtes le chargé d’animation des organisations à la Maison de la Société Civile et du Développement Local de Paoua. C’est quoi la maison de la société civile et quelle est sa mission dans la localité ?

JUN : C’est un programme initié par le gouvernement centrafricain qui a reçu un financement de l’Union Européenne. Dans l’exécution de ce projet, la Maison de la Société civile a été créée juste pour exécuter un programme d’appui au renforcement des capacités des organisations locales et des autorités locales dont le but est de contribuer au développement durable de la RCA par l’amélioration de conditions de vie de la population et la participation active des acteurs de développement.

Quel sont les défis à relever dans cette organisation ?

JUN : Dans ce programme, il y a quatre défis à relever. Le défi numéro 1, c’est la relance économique en République Centrafricaine, le défi numéro 2, c’est juste le défi démographique et société, le défi de développement territorial, le défi du développement de la société civile centrafricaine. Dans l’objectif spécial. Il y a le dialogue social et la gouvernance démocratique du territoire, la reconstruction de l’espace et des services publics, l’accompagnement des initiatives et dynamiques de la société civile, l’apprentissage par la pratique, la démonstration et la mise en réseau des paires autour des chantiers école.

RJDH : Quelles sont les organisations locales avec lesquelles vous travaillez dans l’exécution de ce projet à Paoua ?

JUN : Ici je crois que la phase de repérage et d’identification continue. Il n y a pas de fin à ce travail. En ce moment, nous avons enregistré 748 organisations de la société civile dont cinq plateformes à qui nous avons eu à passer des entretiens sont au nombre de 47.

RJDH : Qu’est-ce que vous avez eu à réaliser dans la ville de Paoua avec ces organisations ?

JUN : Nous avons monté quatre projets qui avaient été validés par le comité régional du développement piloté par le Préfet de l’Ouham-Pende et ces projets sont déjà en exécutions. Le projet FARDEB qui est une ONG locale qui a ses démembrements dans certaines communes, le projet consiste à la production de bat de carité, et un bâtiment a été construit qui a abrité le siège car plus de cinq cents ONG sont issues de cette association. Au niveau de la commune de Babé-sarh, il y a une plate-forme féminine qui a bénéficié de l’appui d’un bâtiment qui permet de stocker leurs produits agricoles. A Gouzé, il y a des travaux qui se font dans le domaine de l’élevage, de la santé, même projet dans la commune de Bétoko.

RJDH : Est-ce que vous avez mis en place un comité de suivi pour ce grand chantier ?

JUN : Par rapport à notre attribution, je suis mieux placé pour faire le suivi de ces programmes. On ne peut en aucun cas appuyer un groupement ou une organisation sans pour autant avoir l’œil là déçu. Je descends sur le terrain et je fais le constat, je remets le rapport au directeur pour la validation.

RJDH : Quelle est la situation de la Maison de la société civile et du Développement après les événements dans la région ?

JUN : Les événements militaro-politiques ces derniers temps ont joué négativement sur les aspects administratifs. Il y a une carence dans presque toutes les communes de Paoua qui ne disposent pas des bâtiments ni des mobiliers ainsi que des documents administratifs.

RJDH : Monsieur Josué Urbain Nguetté je vous remercie !

JUN : merci monsieur le Journaliste.

Propos recueillis par Judicaël Yongo.
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