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Sibut reprend son ambiance après les violences de près de 3 ans
Publié le mercredi 17 fevrier 2016  |  RJDH-Centrafrique
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La ville de Sibut, victime de la crise politico-militaire reprend ses activités socio-économiques. Même si les effets de ladite crise sont encore tangibles, certains commerçants tentent de reprendre les mains.

La ville de Sibut est le chef-lieu de la Kémo et située à 185 km de Bangui. Sa population est estimée à plus de trente mille selon le recensement général d’habitation et de la population de 2003.

Les kiosques des commerces généraux sont installés aux abords de la grande voie. Les restaurants, les magasins et les véhicules du transport en commun sont actifs dans la ville.

Valérie Yanguéré, est en train de digérer son restaurant en face du marché central de Sibut. Elle se débouille pour surmonter le niveau de sa famille dont les biens ont été débrouillés par des groupes armés.

« J’étais autre fois une femme d’affaire. Je faisais Sibut-Douala, Sibut-Brazzaville. Mais pendant l’avènement de la rébellion, moi et ma famille, avons été vidés de nos biens. Je suis obligée de revenir à la case de départ avec le restaurant», a-t-elle fait savoir.

Il en est de même pour Fermond, cet homme de 36 ans qui est assis devant son de rechargement des batteries et de téléchargement des musiques électroniques. Il estime que la vie est comme un éternel recommencement. « Je suis là juste pour chercher à survivre. Puisque nous venons de sortir d’une crise aigüe », a-t-il témoigné.

Il a lancé un appel au gouvernement, afin de créer des emplois pour les jeunes de la localité.

Jeanne Nambéti est une jeune dame qui a suspendu à ses études en classe de terminale A4’ au lycée Moderne de Sibut à cause des événements douloureux de 2012. Elle a lancé un SOS aux humanitaires et au gouvernement pour le soutient des jeunes. « Si je crois bien plusieurs de mes camarades de classe sont dans la même situation. Nos parents qui nous ont soutenus dans les études ont été dépouillés de leurs biens. Je suis obligé de me lancer dans la coiffure pour subvenir à mes besoins », a-t-elle fait savoir.

Depuis le déclenchement de la crise, la préfecture de Kémo en générale et Sibut en particulier n’ont pas encore abrité un programme de réinsertion et d’intégration des jeunes désœuvrés.

Quelques organisations interviennent dans le cadre de la restauration de l’autorité de l’Etat.
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