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Quelle future assemblée nationale avec des grands bandits?
Publié le vendredi 19 fevrier 2016  |  Corbeau News Centrafrique
L`Assemblée
© Autre presse par DR
L`Assemblée nationale
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Alors que tout le peuple centrafricain veut cout que cout finir avec la transition qui a beaucoup torturer la population à travers ces élections, les escrocs et bourreaux cherchent à se positionner. Les candidats aux législatives doivent faire l’objet d’investigation judiciaire car beaucoup d’entre eux sont cités dans des affaires floues dont l’escroquerie et le banditisme.
Pendant que le processus électoral est en cour en République centrafricaine, il y a lieu de plancher sur la coloration de la prochaine Assemblée nationale avant que la Cour Constitutionnelle de Transition puisse rendre son verdict afin d’éviter qu’elle ne devienne bicamérale par la volonté des responsables d’une transition en manque de projection. Ils sont nombreux à se présenter à ces élections législatives en vue d’avoir l’immunité parlementaire pour se couvrir contre des éventuelles poursuites judiciaires. Dans candidats aux législatives prétendent représenter les populations à la future Assemblée nationale issue des urnes alors qu’ils ont sur eux des plaintes susceptibles de les faire croupir à la taule. Certains sont impliqués dans l’escroquerie pendant que d’autres sont impliqués dans les violences ayant conduits à plus de 5 milles morts (bilan d’Amnesty international) durant les conflits en République centrafricaine. puisqu’aux élections législatives certains chefs d’Antibalaka et ex Seleka sont aussi candidats.
Et aujourd’hui, nombreux sont les Centrafricains qui se posent la question sur la composition de la nouvelle Assemblée nationale. «Et pourquoi les personnalités chargées de diriger les institutions de notre pays sont-elles tout pour le détruire ? » Le moins que l’on puisse dire sur les candidats aux élections législatives est que la République centrafricaine est dans un contexte bien précis où le pays sort d’une crise à nulle autre pareille depuis son indépendance. Si bien que la future Assemblée nationale doit être dotée des hommes intègres et capables de veiller sur les actions gouvernementales.
Or, tout porte à croire que certains candidats aux élections législatives n’ont pas les qualités requises pour représenter le peuple centrafricain dans cette haute institution de la République. Aujourd’hui, ceux-là qui ont négativement brillés dans leur gestion de la cité et qui ont causé du tort au peuple centrafricains, ont eu la bénédiction de la Cour Constitutionnelle de Transition pour se présenter aux élections avec les mains salles. Ceux-là même qui ont été condamnés à une peine d’emprisonnement pour le vol, escroquerie, abus de confiance, détournement de deniers publics, faux et usage de faux, corruption et trafic d’influence, infractions aux lois sur les mœurs et stupéfiant, infractions économiques, financières et douanières, comme prévoit le code électoral en son article 151 alinéa 6 étant comme un critère d’inéligibilité, se sont présentés aux élections.
Tel est le cas du coordonnateur du l’ONG Association Missionnaire des Gagneurs d’Ames (AMGA) Teddy Ouedane, candidat aux élections législatives. Selon des informations à notre procession, Teddy Ouedane a été accusé d’escroquerie, d’abus de confiance et de faux et usage de faux. Plusieurs factures non payées, de location de véhicule pour les campagnes électorales du candidat Teddy Ouedane sont déposées à la justice. Une affaire a été intentée en justice contre ce dernier par ses victimes pour avoir gain de cause. C’est ainsi que le candidat aux législatives a fait l’objet d’une enquête en arrestation déposée auprès de la Cour d’Appel de Bangui en date du 07 décembre 2015, par le Magistrat directeur des affaires pénales et des grâces M. Salomon APano Ndoma. C’est ainsi que la Cour d’Appel à lancer un mandat d’amener en conformité à la loi du 10/002 du 06 Janvier 2010. Ce mandat ordonné à tous huissiers ou agent de la force publique d’amener par devant la justice en se conformant à la loi le coordonnateur de l’ONG ‘‘AMGA’’ M. OUEDANE Teddy Arnauld.
Mais ce mandat de justice n’a jamais été mis en application, selon nos sources, car ce dernier bénéficie d’un trafic d’influence au niveau du ministère de la justice qui met à mal l’exécution de ce mandat. De telle situation doit intéresser la Cour Constitutionnelle de Transition pour rendre une décision au nom du peuple centrafricain afin de sauvegarder le Parlement qui ne doit pas être composé des gens de moralité douteuse. Corbeau News a essayé en vain d’entrer en contact avec M. Teddy OUEDANE cité dans l’affaire pour sa version des faits. Toutefois, la rédaction est disponible d’avoir la version de ce dernier pour enfin éclairer le publique.
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