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Le médecin chef de l’hôpital secondaire de Yaloké déplore l’accouchement récurent à domicile dans la ville
Publié le vendredi 19 fevrier 2016  |  RJDH-Centrafrique
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Le médecin chef de l’hôpital secondaire de Yaloké Siméon Mornadji a déploré l’accouchement à domicile et la qualité des tables d’accouchement qui rend le travail difficile au niveau de cette structure sanitaire. Il l’a dit dans une interview accordée au RJDH.

Siméon Mornadji a indiqué que l’hôpital compte deux sages femmes envoyées par l’Etat, lesquelles sages-femmes sont appuyées par quatre(4) matrones accoucheuses. L’hôpital, selon lui fonctionne normalement malgré les difficultés liées aux matériels qu’il a déplorées. « Nous sommes confrontés essentiellement au problème logistique. Les tables d’accouchement sont dans un état défectueux et nous manquons aussi de beaucoup de matériels », a-t-il indiqué avant de dénoncer les accouchements à domiciles qui, selon le médecin, sont récurrents dans la ville. « Il y a certaines femmes qui refusent de venir accoucher à hôpital. Elles viennent rarement à l’hôpital pour accoucher », explique t-il.

Siméon Mornadji a fait savoir que beaucoup de décès d’enfants sont liés à cette situation. «Ces femmes se présentent quand il y a complication. C’est ce qui occasionne parfois la mort des nouveaux nés ici », relève ce dernier.

Il a évoqué aussi le manque de personnel. « Nous n’avons seulement que deux(2) sages femmes qui sont appuyées par quatre(4) matronnes accoucheuses. C’est insignifiant pour un grand hôpital. Il y a aussi le manque de certaines molécules d’urgence pour nous permettre de prendre en charge d’une manière efficace, les malades pendant l’accouchement s’il y’a complication », a-t-il noté.

Siméon Mornadji a salué le soutien de certaines Organisations Non Gouvernementales à l’hôpital secondaire de Yaloké. «Nous avons remonté le problème du manque de personnel à la hiérarchie mais c’est un problème qui touche la majorité des villes. Mais certains partenaires comme CAPANAMUR a mis à notre disposition une infirmière diplômée d’Etat et GAVY qui a envoyé aussi deux infirmiers assistants pour nous prêter main forte », a t-il souligné.

L’hôpital secondaire de Yaloké fait partie des principaux hôpitaux du pays appuyés par plusieurs organisations non gouvernementales.
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