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Vive la liberté, viva, viva !
Publié le dimanche 21 fevrier 2016  |  Corbeau News
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Le peuple centrafricain est un peuple qui a du ressort. Exploité et humilié, il vient de démontrer aux yeux du monde, qu’il a aussi le sang rouge dans le corps comme les autres humains, et qu’il est capable de se hisser au même niveau de liberté que les occidentaux ; il revendique la liberté, il est prêt à la défendre comme les autres peuples du monde qui défendent leur liberté.

Nous avons dit que le vote n’est pas une simple expression d’élire un homme, un Président de la république, il est l’expression de la conquête renouvelée de la liberté.
Et la liberté pour le conquérir, il faut de l’audace et du combat.

Voici exactement, ce que nous avons dit sur Centrafrique Libre le 15 janvier 16 :

« Le président sorti de ces élections annoncées avant même son déroulement de mauvaises élections pour finir avec la transition chancelante selon les organisateurs, doit être le Président du peuple centrafricain, sans regret et ni ressentiment. Car on ne gère pas un pays pour soi ni pour ses intérêts propres mais c’est réaliser le destin commun de tout un peuple. C’est un devoir de société.

Trois (3) ans d’inexplicables violences gratuites. On ne connaît ni les auteurs, ni les causes. Mais une chose est vraie, les causes et les auteurs sont connus. Tout laisse croire que les auteurs ne seront jamais poursuivis. Les auteurs et les causes seront punis. C’est de notre vie qu’il s’agit, il nous faut établir la justice pour apporter la paix sociale.

Notre peuple a connu de ces atrocités sauvages et crapuleuses qu’aucun outil mathématique et financier au monde ne peut mesurer ; mais notre prise de conscience commune d’avoir compris ce qui nous est arrivé est la seule mesure et cette mesure-là au niveau de la conscience est une arme pour nous défendre.

Jamais, les centrafricains ne pourront tolérer ni accepter que le pays revive ce que nous avons vécu ; la crise politique de la Séléka est un événement inique en son genre dans l’histoire de notre peuple. Nous sommes déterminés à jamais à combattre cette calamité politique qui nous a conduit à la catastrophe.

Le peuple centrafricain veut que les choses changent et ça il faut aller chercher, il faut se battre. Ça ne se donne pas. Pour se battre c’est à nous de nous battre pour l’acquérir. Qu’on ne nous impose rien par coup d’argent. Un Président élu par la grâce de l’extérieur ne changera jamais les choses pour notre bonheur.

Le peuple centrafricain veut un président à lui et une politique à lui où il peut participer et être écouté. Le peuple centrafricain veut que le pouvoir lui appartienne et qu’il soit acteur à part entière.

Le caractère principal de ces élections qu’il faut retenir, c’est d’abord qu’il s’agit pour nous d’un combat pour notre liberté et puis pour notre unité. Pour cela les centrafricains doivent montrer qu’eux aussi, ils sont audacieux. Qu’ils sont capables de se défendre contre tout ce qu’on peut leur imposer. En politique, choisir c’est toujours un acte de défense pour la liberté.

Durant ces campagnes nous avons assisté à un gangstérisme de la part de ces candidats mandatés par l’extérieur. Jamais l’argent dans le monde n’a été utilisé de cette façon. Ils ont dépensé et dépenser afin de conquérir le pouvoir, rien que le pouvoir pour leurs intérêts propres.

Avec l’argent, ils ont pensé avoir le dessus sur le peuple centrafricain, ils n’ont jamais pensé que dieu était avec ce peuple et dieu nous a accroché à cet espoir : c’est TOUADERA ARCHANGE.

Leurs supporters se plaisaient à dire, qu’ils faisaient une démonstration de force. Il fallait dire plutôt qu’ils faisaient une démonstration de honte parce que ces gens là qui n’ont rien réussi et qui n’ont pas d’argent pour eux-mêmes et qui soudain démontrent une fortune. Ils caracolaient à la tête des sondages, des mandatés insipides et dès le premier tour ce fut une décembrisade.

Pour ce second tour, centrafricains, si jamais nous n’avions connu de révolution, c’est maintenant ; et c’est l’occasion pour nous de forger notre avenir. Nous devons avoir la capacité pour forcer les choses à devenir accessibles grâce à notre audace. Centrafricains, nous avons toujours manqué d’audace mais cette fois soyons audacieux.

Abandonnons notre infantilité légendaire, la corruption grâce à laquelle ces gens-là nous manipulent. Nous devons être capables de périr courageusement dans le combat pour se défendre, si non nos enfants et nos descendants continueront à tout souffrir.

Les centrafricains doivent accepter de laisser un pays libre à leurs enfants, ils doivent savoir que la liberté se confond avec le bonheur et le courage avec la liberté. Si au BURKINA FASO, ces peuples là-bas se sont battus, c’est pour éviter à leurs enfants de tout souffrir, leur conquérir au moins ce bonheur qu’est la liberté. Par leurs dernières élections, les Burkinabés ont conquis leur liberté, plus rien ne s’opposera à eux si non le défi du développement.

La RCA est corrompue et tellement corrompue, que nos descendants vont continuer à souffrir de tout car nous n’avions rien défendus, nous n’avions rien conquis par notre audace. Nous n’avions aucun monument qui représente l’histoire de nos combats. Nous sommes un peuple qui n’est pas encore constitué en tant que peuple ; c’est pour cela que tout énergumène peut tout se permettre.

Mais le moment est là devant nous, faisons savoir aux autres, à ceux qui nous méprisent que nous sommes un peuple qui a tout appris et qu’ils peuvent compter sur notre capacité à nous défendre, surtout quand il s’agit pour nous de choisir démocratiquement notre Président : TOUADERA ARCHANGE est notre Président ».

Merci à toi, le centrafriqu’Un, c’est fait, vive la liberté mais gardons une vigilance accrue sur la gestion publique de notre pays. Nous sommes tous les actionnaires sociaux de cette grande Entreprise nationale qu’est l’État.
Et l’obligation est faite à ceux qui veulent nous gouverner de tenir à notre égard en tant que actionnaires sociaux toutes informations sur la construction politique et comme sur la gestion publique de notre pays.


Robert ENZA, Entrepreneur politique.
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