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Des élèves de certains établissements publics de Bangui se plaignent des TD instaurés par des enseignants
Publié le vendredi 26 fevrier 2016  |  RJDH-Centrafrique
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© AFP par Pacome
Des élèves centrafricains en pleine composition diplôme du baccalauréat
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Certains élèves des établissements publics de Bangui déplorent les Travaux Dirigés instaurés par leurs enseignants dans le but de les racketter. Cette pratique, selon eux, joue sur leur scolarité.

De Lycée Technique, en passant par le Lycée de Gobongo, Boganda et autres, le constat est le même. Selon ces élèves, certains enseignants préfèrent s’impliquer dans les travaux dirigés que de s’occuper des heures normales des cours prévues par l’administration de leurs établissements. Sous couvert de l’anonymat, ces derniers en témoignent : « Nos enseignants préfèrent mieux expliquer les cours dans les travaux dirigés que dans les horaires normaux. Parfois, ils nous exigent 2000 FCFA par TD et ceux qui ne participent pas au TD n’auront pas de bonne note lors des évaluations ».

Cette information est démentie par Bernice Ngaikomosse et Ludovic Silvère Dessaboa, respectivement professeur de Français au Lycée Technique et professeur de Mathématiques au Lycée Barthelemy Boganda, qui pensent que c’est du mensonge à leur personnalité. « Notre proviseur est très rigoureux dans son travail. Il n’y a pas de cours de TD payable ici. Ce sont des élèves fainéants qui ont l’habitude de raconter des mensonges aux noms des enseignants. On n’organise pas des TD pour racketter les élèves mais plutôt c’est pour les aider à mieux comprendre les cours. De fois, ce sont ces élèves qui nous demandent de leurs faire ces TD», ont-t-ils justifié.

Hubert Raymond Songoali, délégué à l’enseignement au sein de la Fédération Nationale des Associations des Parents d’Elèves et Etudiants de Centrafrique pointe du doigt certains élèves et enseignants qui s’adonnent à cette pratique. « Ce n’est pas normale qu’un professeur payé par l’Etat puisse organiser les TD pour spolier les enfants. Mais, je mets en cause ses élèves qui ont accepté d’y participer », a-t-il dit.

Le RJDH a tenté en vain d’entrer en contact avec les chefs d’établissements cité ci-haut pour avoir leurs versions des faits.

La pratique des Travaux Dirigés payant devient monnaie courante ces derniers temps dans les établissements publics et privés de la RCA.
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