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L’insécurité déplorée par les autorités locales de Kaga Bandoro
Publié le samedi 27 fevrier 2016  |  RJDH-Centrafrique
L’insécurité
© Autre presse par DR
L’insécurité sur les routes, autre mal du pays
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Les autorités de la ville de Kaga Bandoro déplorent la pertinence de l’insécurité dans la préfecture de la Nana Gribizi, malgré la présence de la Minusca. Plusieurs cas de braquage à main armée sont quotidiennement enregistrés dans la ville et les périphériques.

Les habitants de la ville de Kaga Bandoro déplorent la pertinence de l’insécurité perpétrée dans la région par des groupes armés connus de tous. Les autorités soulignent que les activités de la Minusca sont limitées, raison pour laquelle des cas de braquage à main armée sont quotidiens.

Abel Schérif, maire de la ville de Kaga Bandoro a déploré l’inefficacité de la Minusca face à la souffrance de ses administrés « les forces onusienne sont là rien que pour des enquêtes. Elles n’ont pas de brigade et n’arrêtent pas les présumés auteurs des crimes », a fait savoir cette autorité municipale.

La même source a précisé que cette situation joue sur la libre circulation des personnes et des biens « tous les jours nous enregistrons des cas de braquage dans la ville au vue et au su de la Minusca. Si cette force était efficace, il ne devrait pas avoir des personnes qui se promènent avec armes dans la ville et les recoins de la Nana Gribizi », a-t-elle déploré.

Gaston Yendémo, préfet de la Nana Gribizi, a affirmé que « l’administration ne peut pas reprendre les activités dans la zone, parce que bien que la Minusca soit présente, les groupes armés frappent la population. Un présumé criminel a été remis aux groupes armés qui ont occupé les bureaux de la gendarmerie, malheureusement ces derniers ont libéré cette personne qui a été un danger permanent pour la population de Kaga Bandoro », a énuméré cette autorité préfectorale.

Les cultivateurs ne peuvent pas relancer les activités agricoles, parce que des groupes armés ont occupé les zones cultivables. Les agents de l’Etat ont refusé de regagner leur poste d’affectation parce que la sécurité est fragilisée par des hommes en arme.
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