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Centrafrique : OXFAM interpelle les autorités sur la situation des femmes
Publié le samedi 5 mars 2016  |  RJDH Centrafrique
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© Autre presse par DR (Photo d`archive utilisée juste a titre d`illustration et ne correspond pas forcément avec le contenu de l`article)
Des femmes centrafricaines
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L’ONG OXFAM attire l’attention des autorités sur les violences basées sur le genre à quelques jours de la célébration de la journée internationale des femmes le 8 mars 2016. Selon cette structure humanitaire, cette célébration devrait être un moment de revendication des droits des femmes et les nouvelles autorités devraient aussi placés les femmes au cœur de leurs activités. C’est ce qui est ressorti dans une interview du RJDH ce samedi 5 mars avec Isidore Ngueuleu, chargé du plaidoyer Oxfam Centrafrique.

Selon Oxfam, plus de 60.000 cas de violences basées sur le genre ont été rapportés. Les femmes sont les principales victimes de leurs bourreaux que sont des groupes armés et certains hommes dans les ménages.

Isidore Ngueuleu, chargé du plaidoyer à Oxfam Centrafrique pense que la célébration du 8 mars devrait être un moment de revendication des droits de la femme. « Au-delà du pagne et de la fête est notre slogan qui va réunir des femmes du 3e arrondissement et de la commune de Bimbo. Nous allons leur donné des informations sur les droits à l’égalité et non les simples cérémonies », a-t-il dit.

Le chargé du plaidoyer à Oxfam Centrafrique a interpellé les nouvelles autorités sur la situation actuelle des femmes, qui continuent à être violées.

« Les femmes veulent pouvoir obtenir de ces nouvelles autorités une garantie de protection, une garantie que les choses vont se faire différemment. Pendant les 5 prochaines années, les femmes devront être mises au cœur des activités des autorités, elles ne devraient pas continuer à être discriminées ou violentées », a lancé Isidore Ngueuleu.

Oxfam explique les multiples cas de violences basées sur le genre en Centrafrique par un cap sécuritaire, le non redéploiement de l’autorité de l’Etat sur l’ensemble du territoire et le manque de protection de la population par les autorités nationales. Pour Oxfam, les réponses aux violences qui se perpétuent au quotidien doivent être aussi au quotidien.

Depuis le début des violences qui ont duré presque trois ans en Centrafrique, la violation des droits humains est fréquente. En février dernier, plus de 60.000 cas ont été rapportés dans l’espace de 10 mois.
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