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Joseph Kony et la LRA sanctionnés par le conseil de sécurité de l’ONU
Publié le jeudi 10 mars 2016  |  RJDH-Centrafrique
Joseph
© Autre presse par DR (Photo d`archive utilisée juste a titre d`illustration et ne correspond pas forcément avec le contenu de l`article)
Joseph Kony, chef de l`Armée de résistance du Seigneur (LRA)
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Le Conseil de Sécurité a approuvé ce 7 mars 2016 l’inscription de Joseph Kony et son entité la LRA sur la liste des personnalités et entités en Centrafrique, visées par les mesures imposées par la résolution 2262 de 2016, concernant le Gel des Avoirs et l’Interdiction de voyager.

Les sanctions de Joseph Kony et son entité la LRA viennent allonger la liste d’autres personnalités et entités Centrafricaines à savoir : Le Bureau d’Achat de Diamant, François Bozizé, Nourredine Adam, Alfred Yekatom, Habib Soussou, Oumar Younous, Haroun Gaye et Eugène Barret Ngaïkosset.

Le Conseil de Sécurité de l’ONU a indiqué que Kony est le fondateur et le chef de l’Armée de résistance du Seigneur (LRA) qui, sous son autorité, a enlevé, tué et mutilé des milliers de civils dans toute l’Afrique centrale. La LRA a enlevé, déplacé, soumis à des violences sexuelles et tué des centaines de personnes en République centrafricaine; elle a en outre pillé et détruit des biens appartenant à des civils, selon les termes du communiqué de cette entité.

Le conseil justifie la sanction de la LRA par le fait que depuis son émergence dans le nord de l’Ouganda dans les années 80, la LRA a enlevé, tué et mutilé des milliers de civils dans toute l’Afrique centrale. Entre 2005 et 2006, soumis à une pression militaire croissante, son chef, Joseph Kony, a ordonné son retrait de l’Ouganda. Elle sévit depuis lors en République Démocratique du Congo (RDC), en République Centrafricaine depuis 2008, au Soudan du Sud et, selon certaines informations, au Soudan.

Depuis janvier 2016, les attaques attribuées à la LRA se sont multipliées dans le Mbomou, le Haut-Mbomou et la Haute-Kotto, en particulier dans les zones minières de cette dernière région. Ces attaques ont donné lieu à des pillages, à des actes de violence à l’encontre des civils, à la destruction de biens et à des enlèvements. Elles sont aussi à l’origine de déplacements de la population locale, y compris environ 700 personnes qui ont cherché refuge à Bria.

Au total, 217 dont 54 sont des enfants personnes ont été enlevées depuis le 1er janvier 2016 par la LRA dans l’est du pays, selon Invisible Children et « The Resolve LRA Crisis Initiative », dans leur rapport paru début mars.
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