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Centrafrique : la grève à l’université de Bangui entretenue par des enseignants proches du knk?
Publié le vendredi 1 aout 2014  |  Centrafrique Libre
L`université
© Autre presse par DR
L`université de Bangui
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Les enseignants de l’université de Bangui sont en grève depuis plus d’un mois. Cette grève semble avoir une face cachée. De sources bien informées, la grève des enseignants de l’université de Bangui est tirée en longueur par des professeurs proches du KNK qui veulent montrer les limites des autorités dans la gestion du pays en général et du secteur éducatif en particulier.

La grève qui paralyse la seule université publique de la République Centrafricaine est plus complexe que l’on n’ en croit. Selon des informations exclusives de Centrafrique Libre, ce mouvement est tenu des mains de fer par des enseignants réputés très proches du KNK.
Selon nos sources, plusieurs professeurs de l’université seraient favorables à une reprise suite aux efforts du gouvernement centrafricain qui verse hebdomadairement quelques 20 millions Fcfa au syndicat autonome des enseignants du supérieur pour tenter à moyen terme d’éponger les arriérés des frais de vacation réclamés par ces derniers.
Malgré ces sacrifices consentis par l’Etat en ce temps de disette, il y aurait un groupe d’amis, qui sont passés par la case KNK qui continue de tenir et d’entretenir cette grève. Il s’agirait des responsables syndicaux de l’université connus de tous qui appartiennent au SYNAES ( Syndicat Autonome des Enseignants du Supérieur )
Ces deux enseignants seraient soutenus par quelques collègues avec qui, ils rencontrent les autorités pour discuter de la situation. Il convient de rappeler que les deux têtes étaient dans de bonnes grâces à l’époque du KNK.
Ces deux professeurs étaient des sympathisants convaincus du KNK. Un professeur de l’université de Bangui a déclaré à leur sujet « ce que je dois vous dire sur ces deux collègues, c’est qu’ils faisaient partie des enseignants de l’université à fréquenter de manière régulière le KNK. Il y a Wode qui a eu son intégration grâce aux ténors du KNK ». Des sources proches du rectorat de l’université de Bangui, les responsables du syndicat monteraient la base pour que la grève soit toujours reconduite « ils existent aujourd’hui grâce à cette grève. Ils font tout pour que le mouvement perdure.
Pour atteindre leur objectif, ils ne font pas le compte rendu des rencontres avec
les autorités à la base pour leur permettre d’avoir des éléments complets d’appréciations. Ils mentent même parfois aux syndiqués pour obtenir la reconduction de la grève. Mais vous savez que dans les négociations, ils ont droit à des billets de banque…Aujourd’hui, beaucoup de professeurs ont compris et je pense que dans les prochains jours, les profiteurs seront mis hors jeu » a expliqué un cadre rectoral qui a requis l’anonymat.
Le gouvernement centrafricain est informé de cette manipulation. Un cadre au ministère de l’éducation nationale fait la mise au point suivante « après plusieurs jours d’analyse et de recherches, le département sait que c’est petit groupe qui tire les choses à leur profit parce que si la situation perdure, ils se font importants et surtout ils ont des profits énormes que je n’oserais en parler ici ».
Selon nos informations, la levée de la franchise universitaire serait liée à cette situation. « La franchise universitaire a été levée pour permettre aux forces de l’ordre de protéger les enseignants qui accepteront de reprendre les enseignements. Ceux-là seront protégés pour ne pas que des incidents malheureux arrivent sur le campus ».
La désapprobation du mot d’ordre de grève est déjà visible puis qu’il y a des professeurs qui continuent de dispenser leurs cours au niveau des établissements secondaires ou ailleurs.
« Je fais cours pour dire non à ce que les autres sont en train de faire. Je trouve que les autorités actuelles nous ont donné des réponses. Je ne comprends pas pourquoi les gens veulent que cela continue. Ce n’est pas aujourd’hui que cette histoire dure. Même au temps de leur KNK, il y avait ces arriérés donc il ne faut pas perturber la transition pour rien car nous savons tous que l’État dépend de l’extérieur » a confié un professeur qui continue d’enseigner hors de l’université.
Dodora
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