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Centrafrique : Catherine Samba-Panza à la relance
Publié le mardi 8 juillet 2014   |  LNC


Le
© Autre presse par DR
Le Chef de l`Etat de la transition, Mme Catherine Samba-Panza


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C’est par un discours à la Nation faite le vendredi 4 juillet que la président de transition a fait un bilan de son déplacement mitigé au sommet de l’Union africaine à Malabo.
Un discours un peu contraint, au moment ou un rapport de l’ONU exigeait des autorités centrafricaines plus de fermeté à l’égard des groupes armés.

A Malabo elle fut très mollement soutenue par ses pairs qui profitaient de l’occasion pour la recadrer, tout en lui imposant une feuille de route assez contradictoire, dont l’intégration de musulmans dans son gouvernement, une suggestion assez discutable pouvant relancer les conflits inter-religieux et surtout pouvant nier le principe même de la compétence au profit de combines ethnico-religieux médiocres.

Pressée par la CEEAC de remanier son gouvernement, elle a préféré temporiser, en reportant l’action après le prochain forum de Brazzaville sur la RCA, dont la date reste à déterminer, mais que déjà quasiment l’ensemble de la classe politique centrafricaine menace de boycotter.

La France très clairement, mais assez hypocritement ne la soutient plus, alarmée depuis l’annonce d’une dizaine de ses soldats blessés en RCA, en oubliant que l’essentiel de la sécurité dans le pays est à priori dévolu aux forces internationales Sangaris et Misca, et non aux rares forces dont dispose la présidente centrafricaine.
Les MISCA et les SANGARIS ont très clairement raté leur mission de sécurisation de la Centrafrique. Mais ce serait Catherine Samba-Panza qui pourrait en payer le prix.

L’ECHEC… SAMBA-PANZA SUR DES CHARBONS ARDENTS

Attentisme, manque d’action, navigation à vue, immobilisme, immaturité politique…tels pourraient être les quelques reproches fait à la présidente oubanguienne.
Néanmoins, démunie de tout, avec en outre le refus des français du réarmement des Forces armées centrafricaines, craignant des infiltrations des Anti-Balaka, Samba-Panza est une reine nue.
Raison pour laquelle elle parle dans son discours de : « Le réarmement n’est pas tabou ».

La présidente réaffirme son triptyque pour une sortie de crise :
- Dialogue politique au sommet,
- Réconciliation à la base, et
- Justice au milieu
Prévenant que « le dialogue politique ne sera pas une prime à la violence et l’impunité. »

L’impunité parlons-en ! La quasi totalité du territoire centrafricain est contrôlé par des groupes armés, au su et au vu de tous, créant comme le soulignait RFI, “l’anarchie générale. Pire, que ce soit dans le camp des anti-balakas ou dans celui de la Nouvelle Seleka, certains chefs locaux font tout pour que cette situation persiste.”

Dès lors, comme nous ne cessons de le dénoncer, sur quelles bases le pouvoir de Samba-Panza dialogue-t’il avec ces groupes armés anarchiques causes de tous les drames dans le pays ? Car à l’évidence, en situation de faiblesse, elle ne saurait avoir le dessus sur eux. Pourtant, elle persiste dans son entêtement pour des “dialogues illusoires” qui jusque là ont fait la démonstration de leur complète inefficacité.

Pourtant, ce serait à un changement complet de logiciel qu’il faudrait procéder, mais la présidente centrafricaine prise dans des pulsions contradictoires ne semble pas en prendre le chemin.

L’Etat en Centrafrique n’est plus qu’une ligne sur le papier.

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