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Présidentielle au Congo : Sassou N’guesso en tête selon des résultats partiels
Publié le jeudi 24 mars 2016  |  LNC
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© Autre presse par DR
Le chef de l`Etat congolais et médiateur de la crise centrafricaine, Denis Sassou Nguesso
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Le président sortant Denis Sassou Nguesso est donné largement en tête du premier tour de la présidentielle, selon des résultats partiels. L’opposition, qui conteste ce scrutin, demande au peuple “d’exercer sa souveraineté”.
Selon des résultats partiels annoncés mardi 22 mars, deux jours après l’élection présidentielle au Congo-Brazzaville, le chef de l’État sortant Denis Sassou Nguesso est en tête avec 67,02 % des voix.

“Attendons d’avoir le détail [des résultats définitifs] mais à ce stade, on peut anticiper une victoire au premier tour”, à réagi devant la presse Thierry Moungalla, porte-parole de l’équipe de campagne du président et du gouvernement.

Ces chiffres provisoires portent sur 59 % du corps électoral et ne comprennent pas ceux de Pointe-Noire, la capitale économique du pays et bastion de l’opposition, a précisé le président de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), Henri Bouka. La Ceni place en deuxième position le candidat d’opposition Guy-Brice Parfait Kolélas avec plus de 16 % des voix, devant le général Jean-Marie Michel Mokoko, autre candidat d’opposition (plus de 7 %).
Le pays est toujours isolé du monde

Après la publication de ces résultats, des groupes de quelques dizaines de partisans du chef de l’État ont manifesté leur joie à pied ou en voiture en début de soirée dans le centre de la capitale.

De son côté, l’opposition a créé une “commission technique” parallèle (CTE) pour surveiller le déroulement du vote et compiler ses propres résultats, une initiative qualifiée d'”illégale” par le pouvoir. Sur ordre du gouvernement, toutes les télécommunications sont ainsi toujours coupées dans le pays depuis dimanche pour des raisons de sûreté nationale, afin d’empêcher l’opposition de diffuser ses résultats.
Appel au calme de la communauté internationale

Face à cette situation, la communauté internationale, inquiète de possibles violences, a appelé au calme les différentes parties. La France a qualifié le contexte de ce scrutin de “préoccupant”. Le porte-parole du Quai d’Orsay, Romain Nadal a souligné la “vigilance” de Paris et son “attachement à la transparence et à l’équité du processus électoral à toutes ses étapes”.

Affirmant avoir noté “de nombreux rapports d’irrégularités qui constituent une source d’inquiétude quant à la crédibilité du processus” électoral, le département d’État américain a aussi demandé “à tous les dirigeants politiques [congolais de] renoncer à la violence et appeler leurs partisans au calme”, et plaidé lui aussi pour le rétablissement des communications.

Jugeant à l’avance le scrutin biaisé, cinq candidats d’opposition ont demandé au peuple “d’exercer sa souveraineté” si le président sortant l’emportait dès le premier tour, comme celui-ci l’a promis à ses partisans. Charles Zacharie Bowao, coordonnateur de la plate-forme soutenant les cinq candidats d’opposition, a ainsi déjà assuré :

“Nous défendrons les résultats des urnes, y compris au risque de notre vie. Nous ne laisserons pas la victoire du peuple être confisquée”.
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