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Congo : le combat s’organise face à Sassou-Nguesso
Publié le mercredi 30 mars 2016  |  Centrafrique Presse Info
Denis
© Autre presse par DR
Denis Sassou Nguesso, président congolais
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Bien que leurs chances de réussite soient minimes, ils ne désespèrent pas de faire choir de son piédestal Denis Sassou-Nguesso. Cinq candidats à la présidentielle du 20 mars au Congo ont ainsi appelé la population à contester « par des voies légales et pacifiques » la réélection du chef de l’Etat sortant (avec un peu plus de 60 % des voix au premier tour), qui, selon eux, procède de fraudes massives. Deutsche Welle

Ancien colonel parachutiste formé en France, Denis Sassou-Nguesso, 72 ans, cumule plus de trente-deux années à la tête du Congo, ce qui en fait l’un des plus anciens chefs d’Etat en exercice en Afrique (le record du continent est détenu par l’Angolais José Eduardo dos Santos, qui affiche trente-six années de pouvoir au compteur).

Les signataires de la « déclaration du 25 mars » – Guy-Brice Parfait Kolélas (arrivé deuxième avec plus de 15 % des voix, selon le décompte officiel), le général Jean-Marie Michel Mokoko (troisième avec près de 14 %), Claudine Munari, André Okombi Salissa et Pascal Tsaty Mabiala – ont incité leurs concitoyens à observer ce mardi une journée « villes mortes » dans tout le pays.

Le choix de cette date n’est pas anodin. Le ministère de l’intérieur doit en effet déposer à partir d’aujourd’hui les résultats officiels du scrutin présidentiel à la Cour constitutionnelle, laquelle disposera alors quinze jours pour les valider.

A l’instar d’autres dirigeants africains, Denis Sassou-Nguesso, qui a promis un « quinquennat utile », va-t-il encore longtemps s’accrocher à son fauteuil présidentiel ? A en croire Le Pays, « il est bien parti pour mourir au pouvoir ».

Pour le quotidien burkinabé, la messe est dite. Et si le maître de Brazzaville a pu réussir son « passage en force », comme Pierre Nkurunziza au Burundi et Paul Kagamé au Rwanda, cela tient aussi à « l’inaction » et à « l’hypocrisie » de la communauté internationale, déplore-t-il.

Prenant l’exemple de ce qui s’est passé « un certain mois d’octobre sur les rives du Kadiogo à Ouagadougou » (référence à l’éviction, en octobre 2014, de l’ancien président burkinabé Blaise Compaoré, après vingt-sept années de pouvoir), L’Observateur Paalga, de son côté, ne croit pas à un règne éternel. Et conclut :« Vivement le jour où l’Afrique sera débarrassée de ces monarques absolus embarqués des décennies durant dans un exercice solitaire du pouvoir et une gestion prédatrice des ressources nationales. »
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