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Faustin-Archange Touadéra, investi président de la Centrafrique
Publié le mercredi 30 mars 2016  |  La Croix
Faustin-Archange
© Autre presse par DR
Faustin-Archange Touadéra, nouveau président de Centrafrique
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Le nouveau président centrafricain est un mathématicien de formation. Les chantiers qui l’attendent sont immenses. Jour de fête à Bangui, capitale de la Centrafrique. Faustin-Archange Touadéra est investi président de la République, mercredi 30 mars 2016. Un triomphe pour cet homme discret et peu charismatique. Candidat « indépendant » au premier tour, sans grands moyens financiers, il a cependant été confortablement élu le 14 février au second tour de la présidentielle centrafricaine avec 62,71 % des suffrages face à Anicet-Georges Dologuélé.

Un mathématicien de formation et de profession

Né en 1958 à Bangui, le nouveau président centrafricain est titulaire d’un doctorat de 3e cycle de Mathématiques Pures de l’U.S.T de Lille I.

Professeur assistant de mathématiques à l’Université de Bangui dès 1987, il a gravi tous les échelons de la profession jusqu’à devenir recteur de l’université de la capitale en 2005. Avant de diriger cette institution, Faustin-Archange Touadéra avait été inspecteur de mathématiques, directeur de l’École nationale supérieure (ENS), doyen de la faculté des sciences à l’université de Bangui.

Premier ministre de François Bozizé

En 2008, sa vie bascule. Le président François Bozizé le nomme premier ministre à la place d’Eli Doté. Il occupe cette fonction jusqu’en janvier 2013.

De ces cinq années au pouvoir, Faustin-Archange Touadéra est surtout resté dans les mémoires pour avoir « bancarisé » les salaires des fonctionnaires (ils sont désormais virés sur des comptes bancaires). Une réforme importante dans ce pays où l’entrée dans la fonction publique est un objectif partagé par l’immense majorité des Centrafricains.

À la fin de 2008, il avait également piloté le dialogue entre les mouvements rebelles et le pouvoir pour aboutir à un accord de paix. Ce dernier avait tenu jusqu’en décembre 2012 : date à laquelle les rebelles du nord du pays, unifiés dans la coalition de la Séléka, avaient repris les armes contre Bangui.

Début janvier 2013, François Bozizé lui demande de remettre sa démission afin de nommer un nouveau premier ministre issu des rangs de l’opposition.
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