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Centrafrique: le président Touadéra s’inquiète du départ de Sangaris
Publié le jeudi 31 mars 2016  |  AFP
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© Autre presse par DR
Des soldats français de l`opération Sangaris en Centrafrique
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Le nouveau président centrafricain Faustin-Archange Touadéra, qui a prêté serment mercredi à Bangui, s’est déclaré inquiet de la fin de la mission dans son pays en 2016 de la force militaire française Sangaris, annoncée par la France.

A la question de la presse lui demandant s’il s’inquiétait de ce retrait, il a répondu : "Ah, oui. Sangaris est quand même une des forces aujourd’hui qui peut vraiment être très, très opérationnelle".

"Bien sur, a-t-il poursuivi, il y a les forces des Nations unies mais ces deux entités se complètent dans leurs actions. Vu que le territoire est grand et que les menaces sont encore là, nous avons quand même des soucis".

La France va mettre fin en 2016 à Sangaris, estimant sa mission de restauration de la sécurité accomplie après trois ans de graves affrontements intercommunautaires, a annoncé mercredi à Bangui son ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian.

"En l’espace de deux ans, la force Sangaris a réussi à ramener le calme et à empêcher l’inacceptable", a déclaré le ministre venu assister à l’investiture du président Touadéra, élu le 14 février.

"Bien sûr tout n’est pas résolu mais nous voyons enfin le pays sortir d’une longue période de troubles et d’incertitudes", a-t-il ajouté.

La France, ancienne puissance coloniale qui avait lancé fin 2013 dans l’urgence l’opération et mobilisé jusqu’à 2.500 soldats au plus fort des tensions, compte encore 900 hommes en Centrafrique, un contingent qu’elle réduira progressivement au cours de l’année. La mission onusienne (Minusca) s’est dans l’intervalle déployée, avec 10.000 soldats et 2.000 policiers.


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