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Les forces internationales accusées de nouveaux viols en Centrafrique
Publié le vendredi 1 avril 2016  |  LeMonde.fr
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© Autre presse par DR
Viols d’enfants par des soldats : des "tirs ailleurs" en Centrafrique !
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Trois enfants se disant victimes ou témoins d'agressions sexuelles perpétrées par des soldats de la force Sangaris dans le camp de Mpoko à Bangui le 11 février 2016. Crédits : ISSOUF SANOGO / AFP
Un nouveau scandale menace l’honneur des Nations unies et de l’armée française. Des enquêteurs du Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef) ont recueilli, mi-mars, les témoignages d’une centaine de filles en République centrafricaine (RCA) affirmant avoir été abusées sexuellement par des soldats des forces internationales. Les faits allégués, révélés mercredi 30 mars par l’ONG Aids-Free World, se seraient produits principalement à Dékoa, à environ 260 km au nord de la capitale, entre 2013 et 2015. Cette même organisation américaine avait déjà, onze mois plus tôt, rendu publiques des accusations de pédophilie, émanant de jeunes garçons, à l’encontre de treize militaires français de l’opération « Sangaris » et de cinq soldats africains de la Misca, la mission de l’Union africaine ayant précédé celle de l’ONU.

Comble du sordide, cette fois, trois filles ont raconté qu’en compagnie d’une quatrième, décédée depuis, elles ont été, en 2014, « ligotées et dénudées à l’intérieur d’un camp [militaire] par un officier de “Sangaris” puis forcées à avoir des relations sexuelles avec un chien ». Chacune aurait reçu ensuite 5 000 francs CFA, soit moins de 8 euros.

Alors que l’ambassadeur de France à l’ONU a déclaré que Paris « veut faire toute la lumière » sur les accusations visant ses soldats, un membre de l’entourage du ministre de la défense fait part de son incrédulité. « C’est trop énorme, dit-il. Nous avons mené une enquête interne fin 2014-début 2015 sur cette affaire du chien et l’on a découvert qu’il s’agissait d’une vidéo zoophile qui se transmettait de portable à portable, dans laquelle il n’y a aucun militaire français et qui n’a pas été tournée en Centrafrique. » « Il faut que l’on démonte au plus vite cette affaire », conclut cette source.

Saisi par les Nations unies, le ministère de la défense indiquait, jeudi, que le dossier allait être immédiatement transmis au parquet de Paris. Ce dernier avait ouvert une enquête en 2015 après les premières accusations venues de Bangui. Sur la trentaine de soldats français auditionnés sur les soupçons de viols d’enfants, deux ont été placés en garde à vue, mais aucune mise en examen n’a été prononcée.
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