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Lu pour vous : Opex : L’action de la Force Sangaris
Publié le mardi 12 avril 2016  |  Centrafrique Presse Info
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© Autre presse par DR
Des soldats français de l`opération Sangaris en Centrafrique
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Au cours du point hebdomadaire du ministère de la Défense du jeudi 7 avril 2016, la situation de la force Sangaris en Centrafrique a été expliquée. En province comme à Bangui, la situation sécuritaire est apaisée. Sur le plan politique, l’investiture du Président Touadéra le mercredi 30 mars 2016 et le second tour des élections législatives le jeudi 31 mars 2016, deux rendez-vous essentiels dans le processus de sortie de crise, se sont déroulés sans incidents.

La force poursuit l’actualisation de son dispositif, initié fin 2014, en réponse au déploiement de la MINUSCA dans l’ensemble de la Centrafrique. Les éléments de Sangaris présents en province se recentrent sur Bangui.

Les activités des forces françaises ont par ailleurs été marquées par la préparation du retour en France des premiers VBCI (véhicule blindés de combat d’infanterie) et des interactions avec la MINUSCA dans le domaine de l’aéromobilité.
Le rapatriement des seize VBCI présents à Bangui marque la volonté de la France d’adapter les moyens de combat de Sangaris à la réalité de la situation sécuritaire de la Centrafrique. Depuis mi-mars 2016, une situation jugée apaisée a ainsi permis de remplacer les VBCI par des VAB (véhicule de l’avant blindé). Transportés par voie aérienne vers le port de Douala, les premiers VBCI ont commencé à quitter le théâtre le mercredi 6 avril 2016.

Le mercredi 30 mars, la protection aérienne de la cérémonie d’investiture du nouveau président Touadéra a été assurée par la MINUSCA.
La veille, l’équipage d’un MI35 de la force de l’ONU et du FENNEC de Sangaris, ainsi que les contrôleurs aériens avancés (FAC ou forward air controller – responsables au sol du guidage tactique des avions ou des hélicoptères armés) sénégalais de la MINUSCA et français, ont travaillé ensemble sur la préparation de la mission.
D’autres activités ont été réalisées entre les FAC sénégalais et français, notamment en termes de partage de savoir-faire sur les procédures utilisées et le dialogue entre les forces au sol et les équipages.

L’objectif est d’améliorer les capacités d’appui air/sol des MI35. Il s’agit d’accompagner la montée en puissance de la capacité aérienne de la MINUSCA, pour faciliter le transfert d’autorité entre Sangaris et l’ONU dans le domaine de l’aéromobilité. Au total, la MINUSCA dispose de onze hélicoptères, dont deux MI35, six MI17 et 3 MI8.
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