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L’ambassadeur de France en Centrafrique: le préconsul?
Publié le mardi 12 avril 2016  |  Mediapart
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DES EXIGENCES INACCEPTABLES

Les cotés les plus insupportables, les plus méprisants les plus néocoloniaux de la Françafrique, sont décidemment indécrottables. Les fantômes des interventions militaires en Centrafrique (Barracudas et autres), pour faire et défaire les Rois. Hantent encore certaines ambassades françaises en Afrique francophone. La sortie intempestive de l’Ambassadeur de France à Bangui Mr Charles Minas. A propos de la désignation du nouveau Premier Ministre, par le nouveau Président plébiscité, est intolérable: "Vous connaissez l’ambassadeur de France. Il n’a pas d’état d’âme. Il pensait que, pour cette nomination, le Président devait le consulter, soit l’informer de ce qu’il va nommer, tel chef de gouvernement. Il n’a pas apprécié…." Confie un diplomate à la journaliste Diane De Sangbilegué. Le courroux du nouveau Président ne s’est pas fait attendre. La réponse cinglante est assenée par un de ses proches: "L’ambassadeur de France n’a rien à voir avec les prérogatives du Président de la République Centrafricaine. Il est ambassadeur il doit rester dans son cadre. La nomination du premier Ministre est du ressort du Président de la République selon la constitution centrafricaine. Le Chef de l’Etat n’a pas à informer, ou consulter un ambassadeur pour poser cet acte, soit- il ambassadeur de France." Fermer les bancs ! Les temps changent Monsieur l’ambassadeur! Vos oukases, vos pressions sur la Présidente de la Transition, Madame Samba-Panza pour nommera tel ou tel à tel poste. Vos intrusions constantes et insistantes, dans la politique intérieure de la Centrafrique. Vos intimidations, étaient insupportables pours les Centrafricains qui n’en peuvent plus d’être spoliés de leur souveraineté. Ces mauvaises et détestables habitudes de la France de jouer aux intendants en Centrafrique perdurent depuis l’aube de l’indépendance. Les dirigeants de la transition qui s’achève, en savent quelque chose. Les Centrafricains aussi qui commencent à se détourner de la France.

DE NOUVELLES REGLES DE COOPERATION AVEC LA FRANCE DOIVENT ETRE FIXEES

La République centrafricaine doit cesser d’être un protectorat français. Les sous entendus néocoloniaux, l’infantilisation et le paternalisme à peine déguisés, doivent être relégués dans les poubelles de l’Histoire. Un partenariat d’égalité et d’amitié doivent désormais s’instaurer. Une hirondelle ne fait pas le printemps certes. Mais, les premières déclarations et les premiers actes du président Touadera (Monsieur mains propres) augurent de l’avènement d’un changement, tant souhaité, par la population. Dans un pays, livré depuis plus d’un demi-siècle aux aventuriers. Aux prédateurs, aux rufians de tout acabit. Ce sont des travaux d’Hercule qui attendent Touadera et son équipe. Il ne faudrait pas qu’ils se laissent déborder par les forces du mal tapis dans l’ombre. Les ennemis de la République Centrafricaine n’ont pas renoncés à leurs sinistres desseins. Provoquer le chaos pour s’emparer du pouvoir. Et peut-être convertir de force la population, la soumettre et piller ses richesses. La nouvelle équipe qui va bâtir une nouvelle Centrafrique, peut compter désormais, sur des citoyens étreints de patriotisme, pour accomplir les changements que le peuple a souhaité par son vote.

UN GOUVERNEMENT DE COMBAT POUR LE CHANGEMENT

Sans vouloir donner des conseils, sur la composition du futur gouvernement. Sans vouloir avoir, l’audace d’influencer les actes et les décisions du Président Touadera. Qu’on me permette de suggérer quelques idées. En République, le but d’une société responsable, est le bonheur commun. Ce qui, a semble t-il échappé aux politiciens centrafricains jusqu’ici. Secourir et procurer du travail au citoyen malheureux.

C’est pourquoi, il faut un gouvernement de combat. Dont les seuls critères de composition seront la compétence, la bonne gouvernance et la sagesse politique. Un gouvernement au nombre de ministres restreint. (25 par exemple). Chaque ministre devra déclarer l’état de son patrimoine avant de prendre, ses fonctions et à la fin de sa mission. Afin d’en finir avec les pillages des caisses de l’Etat. Toute personne ayant participé de prés, ou de loin au chaos sanglant en Centrafrique, n’a pas sa place dans le gouvernement. Elle doit d’abord passer par la case justice. Les Centrafricains en ont assez des impunités, et des népotismes. Ils veulent un Etat qui les protège. Qui protège leur territoire, dans des frontières sures. Qui fasse régner à nouveau la paix(SIRIRI) et l’harmonie entre les citoyens. Tous ensemble, les Centrafricains doivent soutenir la nouvelle équipe pour bâtir la Nouvelle Centrafrique.

CENTRAFRIQUE NA NDOUZOU! (Centrafrique debout!)
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