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Centrafrique : la MINUSCA lance l’opération Pré-DDR à Bangui
Publié le mercredi 27 avril 2016  |  LNC
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La MINUSCA lance l’opération Pré-DDR à Bangui
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BANGUI – Depuis lundi, la MINUSCA a lancé dans la capitale centrafricaine une vaste opération de profilage des groupes armés, dans le but de les intégrer dans des activités socio-professionnelles.

Objectif à terme, identifier près de 3.000 ex combattants rebelles pour un projet nommé « Réduction de violences communautaires », visant à les impliquer dans de vastes programmes de réinsertion sociale.

Pour Diane Corner, la Représentante spéciale adjointe du secrétaire général des Nations Unies en RCA : « C’est un projet très important. Qu’est-ce qu’on espère faire dans ce projet ? D’abord, c’est un peu donner un autre avenir pour ces éléments des groupes armés. On va les former sur des questions très importantes pour l’avenir de ce pays ».

DEBUT A BOY-RABE

Réputé être le quartier le plus fréquenté par les milices Anti-Balaka, c’est là bas que les opérations ont démarré, pour espérer recenser au moins 1.500 individus. Extension prévue dans toutes les zones périphériques de la ville. Le similaire se reproduira également au quartier du PK5 avec les “combattants d’auto-défense” pour là aussi identifier au moins 1.500 individus.

Hervé Hesse de la MINUSCA, nommé comme coordonnateur de ce processus d’expliquer, parlant du 3ème et du 4ème arrondissement : « Les bénéficiaires, après enregistrement et profilage socio-professionnel, seront regroupés par pilier professionnel, tous ensemble et mélangés. On ne va pas créer une association d’agriculteurs pour les Anti-balaka et une autre association d’agriculteurs pour ceux qui sortent des entités armées du 3e Arrondissement. Nous allons former une seule association où ils seront mélangés »

L’écho du côté des rebelles pour le moment est bon, si l’on se fie à la satisfaction de Judicaël Ez Moganazoum, secrétaire général de la Coordination des Anti-Balaka : « Cela va changer beaucoup de choses, parce que nos éléments seront formés à des activités génératrices de revenus. Séléka et Anti-balaka ensemble pour recevoir ces formations. C’est une solution qui va aider à la cohésion sociale ».
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