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Samba-Panza, le calamiteux héritage laissé à Touadéra
Publié le mercredi 4 mai 2016  |  LNC
Conférence
© AFP par EMMANUEL DUNAND
Conférence de presse de la présidente par intérim Catherine Samba-Panza à l`occasion de la conférence des bailleurs de fonds de la Centrafrique à Bruxelles
Mardi 26 mai 2015. Bruxelles
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Cela démarrait comme un conte de fées : une première dans cette république de Centrafrique, rétrograde, décadente, adepte des putschs, machiste, polygame, illettrée, ou le rôle habituel de la femme ne s’y circonscrit qu’a faire des enfants a la pelle, a subir les assauts de leurs “hommes” aux prétendument gros “bangalas”, et a tenir la cuisine…pourtant, ce sera une femme, dans ce pays moyenâgeux, que Catherine Samba Panza, par le jeu pervers d’un coup d’état – au demeurant violent et sanglant – qui en devenait sa présidente, même si ce ne fut que transitoirement. le monde la regardait plein d’espoir….espoir déçu très rapidement, CSP n’aura été finalement que la caricature répétée et éculée des “rois nègres” africains, en bégayant les mêmes erreurs, les mêmes gabegies, les mêmes puérilités tropicales, et les mêmes absences de moralité.

Abdou Diouf, le Secrétaire général de la Francophonie, comme tant d’autres par delà la planète saluait son élection, le 20 janvier 2014. Mais sans y regarder de près. Elle n’était Présidente, non pas par la volonté du peuple, mais par 75 voix contre 53 des “Conseillers” du CNT, le Conseil National de Transition – des sortes de substituts de députés.

Une élection à la “Romaine”, en catimini, le peuple n’avait pas son mot à dire, mais à subir…Et il subira.

LE POIDS D’UNE EFFROYABLE CRISE SUR SES EPAULES

La genèse de l’actuelle crise centrafricaine, pour faire court, remonte à 1998, ou déjà, un certain Michel Djotodia montrait le bout de son gros nez.

L’irruption du SERMENT et non de la COALITION SELEKA (Séléka en Sango veut dire serment et pas coalition) – ne sera que la conséquence d’une longue suite de problèmes non résolus. Les Centrafricains ayant pris l’habitude de ne jamais voir leurs propres réalités en face. Et s’étonnent toujours de voir le boomerang oublié leur revenir en pleine face.

Catherine Samba-Panza ne pouvait donc pas être la présidente d’un pays normal, mais d’un univers de fous. A elle d’entrée de ne pas être aussi cinglée et irresponsable que ses compatriotes et de leur enseigner la sagesse et la maturité. Ce qu’elle, en tous points fut incapable de faire.

La question à postériori à se poser est celle-ci, était-elle la bonne personne à la bonne place en capacité de juguler l’effroyable crise dans ce pays initiée par les Séléka de Djotodia ?

Le récent passé dit clairement non ! Elle n’avait, ni les capacités intellectuelles, ni un fond politique suffisant pour gérer un pays en déliquescence absolue, et encore moins de l’en sortir du chaos.
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