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Centrafrique: Médias en Centrafrique, une famille marginalisée
Publié le mercredi 4 mai 2016  |  RJDH-Centrafrique
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© Autre presse par DR
Centrafrique: Médias en Centrafrique, une famille marginalisée
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BANGUI–Le monde célèbre la journée internationale de la Liberté de la presse, ce 03 mai 2016. En Centrafrique, comme la tradition, cette journée est célébrée à la Maison de la Presse et des journalistes. Les médias en Centrafrique restent une famille marginalisée et marginalisée vue les traitement qui leurs sont réservés.

L’accès à l’information est une liberté fondamentale et relève du droit universel à la liberté d’expression. Le droit de recevoir et répandre des informations, tant en ligne que hors ligne, est un fondement de la démocratie, de la bonne gouvernance et de l’état de droit, c’est la substance de la thématique de célébration de cette année.

Cette célébration de la journée mondiale de la liberté de la presse est marquée par le 25e anniversaire de l’adoption de la Déclaration de Windhoek sur les principes de la liberté de la presse; et la mise en application des objectifs de développement durable.

La liberté de la presse et la libre circulation des informations sont essentielles non seulement pour informer les citoyens sur les objectifs de développement durable, mais aussi pour leur permettre de faire tenir leurs promesses à leurs dirigeants. Les médias, y compris les nouveaux médias en ligne, qui occupent une place de plus en plus importante, sont les yeux et les oreilles du monde entier : nous bénéficions tous des informations qu’ils diffusent.

Dans quel contexte célèbre-t-on la journée de 03 mai en Centrafrique?

Les médias centrafricains, demeurent une famille marginalisée et malmenée par les autorités du pays, depuis plusieurs années. Les journalistes centrafricains continuent de travailler dans des conditions très difficiles avec un salaire maigre pour la presse publique mais pas de salaire pour la presse privée.

Malgré la revendication des journalistes pour la mise en œuvre de la Convention collective pour les médias privés et les Statuts particuliers pour les journalistes du secteur public, rien n’est encore pris en compte par les autorités qui continuent de citer dans leurs discours que la presse est un 4e pouvoir.

La presse Centrafricaine éprouve d’énormes difficultés. Même la carte de presse recommandée lors des premiers états généraux des médias en 2007, la création d’un fonds de soutien aux médias ne sont jamais concrétisés.

Même si quelques défis ont été relevés par les médias Centrafricains, cette famille demeure marginaliser. Le soutien de l’Etat et voire de certains partenaires ne tombent que très rarement. Il est à noter que les délies de presse ne sont pas toujours dépénalisés et la presse centrafricaine continuent de faire les frais de la justice.

Les professionnels des médias n’ont pas encore fait assoir leur autorité du 4e pouvoir, continuant toujours à servir les maitres. A voir de prêt, toutes les promesses faites par les autorités constituent un véritable frein pour le développement de la presse Centrafricaine.

Peut-on alors parler de la liberté de la presse ou simplement de la liberté de l’expression en Centrafrique? voilà la question dont sa réponse créée toujours de confusion dans les esprits.
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