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La méthode Touadéra Sarandji ou la réduction du train de vie de l’état
Publié le vendredi 6 mai 2016  |  Centrafrique Libre
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© Autre presse par DR
Le PM centrafricain Simplice Mathieu Sarandji
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Après la réduction du nombre pléthorique des membres du gouvernement, les cabinets présidentiel et de la primature risquent de connaître le même sort. Selon des sources dignes, le président Faustin Archange Touadera et le premier ministre Simplice Mathieu Sarandji s’apprêtent à réduire de moitié les fonctionnaires et agents de leur cabinet respectif. Ces deux institutions comptent en effet quarante membres souvent nommés à titre de récompense ou de partage de gâteaux. Ce doublement des effectifs des hauts dignitaires souvent inefficaces pousse des observateurs avertis à déclarer que la RCA qui est pourtant un Etat failli, compte trois gouvernements.

Selon nos sources cette réduction est motivée par la volonté de ces hommes d’État d’ assainir les finances publiques et de réduire les dépenses de l’État. D’ailleurs Sur la réduction des dépenses de l’État et de la transparence le premier ministre Sarandji vient de poser un acte fort. Il a imité le président Touadera en reversant les reliquats des frais de sa dernière mission au Congo Brazzaville.

Selon nos informations le PM a reçu de l’État 34 millions pour la couverture des frais de mission de l’investiture du président Denis Sassou Nguesso. A son retour à Bangui, les agents du trésor étaient étonnés de recevoir un émissaire de la primature venu rendre 30millions sur les 34 qui ont été versés pour la dite mission.

D’après des sources dignes le PM Simplice Mathieu Sarandji a jugé inutile de conserver cette somme car les frais de son déplacement et de son séjour à Brazzaville ont été pris en charge par L’État congolais.

Les mêmes sources précisent que les 4 millions dépensés par le PM ont servi comme des dons à quelques associations centrafricaines établies au Congo. Après la mise à l’écart des groupes armés dans la gestion de la chose publique, l’exécutif centrafricain semble déterminé à réduire le train de vie de l’Etat qui passe par la rupture avec les mauvaises habitudes.

Petit à petit la RCA se démarque de son qualificatif du pays de tous les paradoxes.

Jolino de NDABA
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