Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Centrafrique    Publicité
aBangui.com NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article
Société

Centrafrique : les parents des trois otages de Baboua perturbés par l’ultimatum de trois jours lancé par les ravisseurs
Publié le mercredi 11 mai 2016  |  RJDH-Centrafrique
Abdoulaye
© Autre presse par DR
Abdoulaye Miskine, chef rebelle centrafricain combattants du Front démocratique du peuple centrafricain (FDPC)
Comment




BABOUA—Les parents des otages de Baboua sont très inquiets depuis que les ravisseurs ont lancé un ultimatum de trois jours. Ruben Gboko, petit frère du maire de Baboua appelle à une plus forte implication du gouvernement pour que les trois otages retrouvent la liberté.

Ruben Gboko a confié au RJDH avoir reçu l’appel des ravisseurs dans la journée du mardi 10 mai « ils m’ont annoncé leur intention de tuer les otages. Ce qu’ils réclament c’est la rançon exigée sinon d’ici trois jours, ils vont tuer les trois otages », a-t-il expliqué.

Cet ultimatum a paniqué les parents du sous-préfet, du maire et du pasteur « les trois familles sont dans un état de choc. Certains ont décidé de marcher pied nu dans la ville. La peur grandit un peu partout et c’est la désolation », raconte Ruben Gboko qui appelle l’aide du gouvernement « il faut que le gouvernement s’implique davantage pour éviter que ces ravisseurs passent à l’acte. L’ancien premier ministre Kamoun nous avait promis une libération en fin mars mais, cela ne s’est pas fait », a-t-il annoncé.

Les ravisseurs de ces trois otages lancent cet ultimatum au moment où des attaques des groupes armés ont repris sur l’axe Baboua-Bouar.

Le RJDH a tenté en vain sur le numéro que les ravisseurs utilisent pour appeler les parents des otages. Le ministère de la sécurité publique n’a pas souhaité réagir officiellement sur le dossier mais certains cadres ont confié au RJDH que tout est mis en œuvre pour la libération des otages.

C’est le ministre conseiller à la primature, Christophe Gazam-Béti qui était sur ce dossier mais depuis un certain temps, il ne souhaite plus se prononcer sur l’affaire.

C’est depuis le 19 juillet 2015 que le sous-préfet, le maire de la ville de Baboua et le pasteur de l’église apostolique sont pris en otage.


Articles associés

 
Commentaires


Comment