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RCA: interrogations après la mort d’une diplomate à l’ambassade de Bruxelles
Publié le mercredi 18 mai 2016  |  Journal de Bangui
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Une instruction judiciaire a été ouverte pour faire toute la lumière sur les circonstances qui entourent le décès, vendredi, de la conseillère juridique de l’ambassade de Centrafrique à Bruxelles

Que s’est-il passé vendredi dans la résidence de l’ambassade de Centrafrique en Belgique située au numéro 101 de l’avenue de Meysse, à Laeken ? Des membres de l’ambassade qui habitent l’immeuble réalisent une macabre découverte : dans l’une des chambres fermée de l’intérieur, une diplomate de 38 ans, Rébecca Rachel Andé, et son compagnon sont retrouvés inanimés. Les deux corps gisaient sur le lit, à côté d’un barbecue contenant du charbon de bois éteint. L’homme, Bonaventure Crépin Mbounou, sera finalement sauvé, mais en revanche pour la diplomate, il était trop tard.

Ont-ils été victimes d’une intoxication au monoxyde de carbone ? L’ambassadeur de la République Centrafricaine, Daniel Emery Dede, dont les propos sont relayés par Le Journal De Bangui, s’interroge : "Il y avait un problème au niveau du deuxième étage qui a fait qu’ils n’avaient pas d’électricité ce jour-là. Est-ce qu’il faisait froid ? Est-ce qu’ils ont amené le barbecue dans la chambre pour se chauffer ? Nous nous perdons en conjectures, en hypothèses et thèses".

L’immeuble, ajoute-t-il est vétuste et la rallonge de 350 000 euros demandée au gouvernement de Transition en Centrafrique pour réhabiliter la résidence n’ont pas été décaissés. Depuis, le dossier aurait été réintroduit auprès du nouveau chef de l’Etat. En attendant, Daniel Emery Dede a dû passer par la case remontrances devant les autorités belges, avec qui il dit avoir eu une "discussion empreinte de politesse, mais aussi de fermeté".

A l’en croire, les Belges lui ont remis un message à transmettre au gouvernement centrafricain et qui peut se résumer ainsi: si vous n’avez pas les moyens de vous occuper de vos diplomates, ce n’est pas la peine d’en envoyer. "C’est du langage diplomatique pour regretter ce qu’il s’est passé et une manière de nous dire aussi qu’il est temps de réhabiliter cette résidence", conclut l’ambassadeur.
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