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Hausse des violences en RCA (Minusca)
Publié le vendredi 20 mai 2016  |  RJDH-Centrafrique
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© Autre presse par DR
Des victimes de la LRA
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Le porte-parole de la Minusca, Vladimir Monteiro a déclaré lors de la conférence de presse hebdomadaire de ce mercredi, la hausse des violences dans le pays. 30 cas enregistrés la semaine dernière


Vladimir Monteiro annoncé la documentation de plus de trente violations des droits de l’Homme la semaine dernière, "la Minusca a pu vérifier et documenter 36 violations et abus des droits de l’Homme, avec au moins 77 victimes dont 7 femmes et 6 mineurs à Bangui et à l’Intérieur du pays. Il s’agit d’une hausse par rapport à la semaine précédente. Des sources concordantes, il ressort que les auteurs présumés sont les ex-Séléka de l’UPC, du FRPC mais aussi des agents de la police", a-t-il fait savoir.

Le lieutenant Konseiga Salafou, porte-parole de la police de la Minusca a fait le point de la situation dans l’arrière-pays en ces termes "relativement calme à Bangui, la situation sécuritaire a connu une vive tension entre les groupes armés à Ndélé, les incursions d’hommes armés à Bossangoa avec l’incendie du village Bossoukpa. A Kaga-Bandoro, les conflits entre éleveurs et agriculteurs ont fait huit morts et 4 blessés. Nous avons enregistré un cas d’enlèvement, deux cas de séquestration, un corps retrouvé, un blessé par balle, quatre cas de viols sur mineur, une attaque à main armée, deux braquages. Nous avons saisi environ 2kg de cannabis et une grenade".

Cependant, Vladimir Monteiro est revenu sur le programme de réduction de la violence qui selon lui va aider à minimiser ces cas "les opérations de profilage se poursuivent à Bangui et ses environs. 893 ex-combattants ont été enregistrés. Ce vendredi, au village Sékia, nous allons enregistrer au moins 500 ex-combattants. A Paoua, le MPC et la RJ ont accepté de respecter le désarmement pour prendre part au programme de réduction des violences", a relevé Vladimir Monteiro.

Plusieurs groupes armés ont fait parlés d’eux depuis la mise en place du gouvernement dans lequel le nouveau président n’a pas souhaité appeler les leaders de ces groupes.
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