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Journée internationale des casques bleus: juger et punir leurs abus et exactions
Publié le dimanche 29 mai 2016  |  RFI
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© Autre presse par DR
Les casques bleus
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L’humanité célèbre, ce dimanche 29 mai, la Journée internationale des casques bleus. Instituée par les Nations unies, en 2002, cette journée rend hommage à tous les hommes et à toutes les femmes qui ont servi dans des opérations de maintien de la paix dans le monde entier. Une occasion également d’honorer la mémoire de ceux qui ont perdu la vie au service de la paix. Mais cette image de professionnalisme, de dévouement et de courage des casques bleus est entachée depuis quelques années par des nombreux abus, notamment sexuels.

Le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, a appelé, en fin de semaine, les Etats fournisseurs de casques bleus à poursuivre en justice leurs ressortissants en cas d’abus sexuels commis par ces derniers.

« Je m’efforce activement d’aborder ce grave problème chaque fois que j’en ai la possibilité tout en exhortant les Etats membres, seuls habilités à sanctionner leurs soldats, à imposer des mesures sévères afin de faire pleinement justice aux populations touchées », peut-on lire dans son message.

Joint par RFI, Philippe Bollopion, directeur général adjoint du plaidoyer, à Human Rigth Watch, estime que ces abus sont de plus en plus fréquents à cause, précisément, de l’impunité.

« Les abus les plus récents que nous ayons recensés se sont produits en Centrafrique par des casques bleus et des soldats de l’Union africaine. Il y a eu des abus sexuels contre des femmes et des enfants, mais aussi des personnes qui ont été torturées à mort ou vraisemblablement exécutées de manière sommaire par des casques bleus. Il s’agit donc de crimes extrêmement graves pour lesquels il n’y a, pour l’instant, autant qu’on le sache, aucune action en justice », a-t-il fait état avant de rappeler que ce n’est pas l’ONU qui peut arrêter et juger les soldats qui sont coupables de ces crimes, mais seulement les pays dont sont originaires les soldats qui, affirme-t-il, ne le font pas.
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