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Centrafrique: quand l’ancienne dg des douanes Rachel Ngakola fait soudoyer certains organes de presse pour sa défense après son limogeage
Publié le lundi 30 mai 2016  |  Les Plumes de RCA
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© Autre presse par dr
La Directrice générale de la Douane centrafricaine, Mme Rachel Ngakola
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La toute puissante ex directrice générale de la Douane centrafricaine, Mme Rachel Ngakola qui a été limogée de son poste pour des raisons de détournements et autres bavures à la tête de l’Institution, ne compte pas baisser les bras après avoir été chassée de son miel qu’elle n’a pas fini de sucer depuis presque trois ans à la tête de la Douane.

Après le limogeage de cette toute puissante, pour des raisons de trahison, de mauvais conduites envers ses collaborateurs voire ses chefs hiérarchiques qu’elle na aucun respect vis-à-vis d’eux, se croyant la compagne à l’ancien premier Mahamat Kamoun, Ngakola qui a toujours agi dans l’ombre et qui a sans doute largement contribué à la faillite de la RCA en soutenant financièrement les branches de la séléka, d’après nos informations, vient de soudoyer certains organes de presse écrite, entre autres, les Journaux LE DEMOCRATE par la bénédiction de son Directeur de publication qui est l’ami personnel de Mahamat Kamoun et LE QUOTIDIEN DE BANGUI à travers des rédacteurs nommé Hervé Samba et Landry Ngokpélé à qui, elle leur a remis une maudite somme de 20.000FCFA chacun pour soigner son image, en attaquant certains organes de presse qui ont publié l’information sur son limogeage.

Dans sa parution du vendredi 27 Mai 2016, ce soi-disant journaliste du journal Le Démocrate, qui a violé l’éthique et la déontologie de la presse en Centrafrique, n’a pas daigné mener des enquêtes sur ladite information du limogeage de l’ex-DG Ngakola, préférant recueillir seuls ses avis, en se mettant au service de celle qui n’a plus l’odeur de sainteté au sein de l’Institution, car n’ayant pas l’affection de ses collaborateurs qu’elle traitait des enfants.

La cousine de Samba-Panza et la compagne de Mahamat Kamoun, pour défendre les faits qui lui sont reprochés, engage désormais un tapage médiatique contre les autorités de Bangui, en commençant par l’actuel ministre des Finances Henri-Marie DONDRA, le premier ministre Simplice Mathieu Sarandji et le président Faustin Archange Touadéra pour se faire justice. Ngakola, a été au centre de tous les coups bas contre certains cadres du Ministère des Finances voire ceux des Douanes et celle-ci engage des contrats à certains groupes spécialisés dans l’élaboration des bordereaux de suivi de cargaison, suite à de nombreuses fraudes et des données erronées que l’ancien ministre des Finances Remy Yakoro avait supprimé.

L’ex DG des Douanes qui a également supprimé le système de la bancarisation pour récupérer l’argent à la source est très liée , un certain béninois Servais Kodja, qui serait un associé de suivi de cargaison.

Notons que Mme Rachèle Ngakola, séléka modérée et non moins la dulcinée de Mahamat Kamoun, avait nommé son cousin germain M. Poudjo Sosthène, chef du corridor Douala-Bangui depuis son arrivée à la tête de cette institution en vue de détourner toutes les recettes de l’Etat. L’objectif du placement de M. Poudjo a été de maintenir ses liens avec le béninois Servais Kodja, Directeur Antaser Douala. Ce dernier est même devenu le tuteur attitré et assure les frais de scolarité d’une fille de Madame Ngakola qui est à l’internat dans un prestigieux établissement de Douala au moment où nous mettons cet article sous presse.

Rachel Ngakola, s’il faut le rappeler, qui avait passé auprès des libanais et dignitaires de la séléka pour une proche amie de Catherine et Samba-Panza que cette dernière a été nommée DG des douanes en reconnaissance de ce qu’elle avait payé la caution financière de sa candidature pour l’élection à la présidence de la transition en janvier 2014. Rachel Ngakola a profité de ses fonctions pour accumuler rapidement une fortune personnelle ostentatoire constituée notamment d’un patrimoine immobilier qui fait beaucoup bavarder à Bangui. Sa proximité avec certains dignitaires de la séléka a aussi suffisamment défrayé la chronique à Bangui. Son départ à la tête de l’institution doit être suivi avec précaution les nouvelles autorités du pays pour que des audits soient réalisés sur sa gestion. Affaire à suivre…

Prince TOUABENA
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