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Centrafrique : « Sangaris » la mission inachevée
Publié le mardi 31 mai 2016  |  LNC
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© Autre presse par DR
Des soldats français de la force Sangaris en Centrafrique
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Retrait des forces françaises « Sangaris » : prématuré une menace pour le pouvoir de Touadéra et la Centrafrique

Les ex- Sélékas défient le pouvoir du Président Touadera et le peuple centrafricain. Depuis l’annonce du retrait partiel des forces françaises Sangaris.

A coup de communication intempestive, les mercenaires du chef rebelle Djotodia haussent le ton et vocifèrent : « La Séléka avait été créée pour prendre le pouvoir. Cela a été fait et nous avons encore le pouvoir… » Rugit le général Séléka autoproclamé Zoundeko.

Qui poursuit au téléphone à l’organe de presse chinois XINHUA « Si on se regroupe, c’est pour exprimer nos revendications et parler d’une seule voix. On veut que le pouvoir soit partagé équitablement afin que les musulmans vivent heureux…» Rappelons que la République Centrafricaine, est une REPUBLIQUE LAIQUE. Une communauté religieuse n’a pas à exiger une protection particulière pour sa religion. La laïcité, défend la liberté de culte pour tous.

Signalons que les Musulmans représentent à peine 5% de la population centrafricaine. Ils sont souvent d’origine étrangère. Nourredine Adam le bras droit et homme des basses besognes de Djotodia est à N’délé à l’est de la Centrafrique. Interdit de voyage et menacé de poursuite, pour crime de guerre et contre l’humanité. Il se pavane en Centrafrique sans être inquiété. Au vu et aux sus de la France et des forces internationales.

Après une rencontre avec Idriss Deby Itno Président du Tchad, son mentor. Qui lui assure financement et protection. Il serait entrain de recruter des mercenaires musulmans : Peuls, Darfouriens Soudanais et Tchadiens. Des jeunes de 15 à 25 ans. Les menaces ses précisent. L’Affrontement avec les forces Centrafricaines FACAS imminent. Cette fois-ci, le peuple centrafricain ne laissera plus faire. Il résistera les armes à la main s’il le faut.

NÉGOCIATIONS ET DÉSARMEMENT (DDRR)

Dans ces conditions, on voit mal Les EX- SELEKAS se rendre à des négociations désarmés. L’Annonce d’un retrait partiel des forces françaises est une aubaine pour les rebelles. Vue l’état dans lequel se trouvent les Forces Armées Centrafricaines (FACA). Maintenant, il n’y a aucun doute. Il s’agit bien, d’une partition rampante de la République Centrafricaine que souhaitent, les rebelles de la Séléka. Souvenez-vous : Quand les Sélékas, avaient envahi Bangui.

Après que la France ait refusé, de répondre à l’appel au secours de Bozizé. Suivant les accords de défense, passés entre le Centrafrique et la France. Signalons que, Bozizé, malgré les dérives, despotiques de son pouvoir avait été démocratiquement élu. Les Sélékas avaient entamé d’islamiser de force les Centrafricains.

On vit apparaitre, dans les rues de Bangui, de jeunes filles voilées de force. Ce qui, provoqua la résistance des Antibalakas de confession chrétienne. S’en suivit, les menaces d’un certain nombre, des cadres de la Séléka de créer des Califats dans les régions frontalières du Soudan, du Darfour et du Tchad. A l’époque, la position de la France était ambigüe. La tentation de sortir du bourbier centrafricain en cédant aux revendications des musulmans de la Séléka.

A savoir séparer chrétiens et musulmans. Monsieur Axel Poniatowski, Député français, président de la commission des affaires étrangères déclara à l’Assemblée Nationale : « Puisque les chrétiens et les musulmans ne s’attendent pas il faut les séparer… » Insupportable pour les Centrafricains.

Ensuite, vaincus par les Antibalakas, on a laissé se retirer de Bangui les Sélékas avec armes et bagages, sous les yeux de la force française Sangaris et des casques bleus. Les Sélékas se replièrent dans les régions aurifères et diamantifères. Qu’ils occupèrent, en soumettant et en rackettant les populations. Se livrant à des ventes illicites de matières premières pou s’armer.

A la barbe du gouvernement, de la transition qui a laissé faire par manque de volonté ou de moyens de désarmer les Sélékas. IL aurait fallut, désarmer les rebelles. Appréhender les mercenaires, et les expulser. On n’en serait pas là, aujourd’hui.

SANGARIS ET EMBARGO SUR LES ARMES EN RCA PAR L’ONU

La Force française Sangaris ne doit pas se désengager maintenant. Les FACAS ne sont pas encore entièrement opérationnelles. Il faut en outre que l’ONU lève au plus vite et sans condition, l’embargo sur les armes à destination de la République Centrafrique. Les rebelles de la Séléka, savent très bien qu’ils, sont face à un, Etat affaibli qui ne dispose pas de moyens de défense dignes de ce nom.

Ils savent aussi, que le Président Touadera ne dispose pas, d’une Armée Nationale forte et disciplinée. Donc, toutes les légitimes tentatives du Président de la République, d’imposer le DDRR, la paix (SIRIRI) et la réconciliation seront difficiles. Les Sélékas, ont une frousse, terrible à l’idée d’un réarmement et de la restructuration des FACAS.

Il est de l’intérêt des rebelles hors la loi, à se rendre sans condition, à l’invitation au dialogue du Président Touadera massivement et démocratiquement élu par le peuple centrafricain.

Cette fois-ci, les Sélékas ne rééditeront pas leur acte de rébellion comme il y a trois ans. Le peuple centrafricain est prêt à défendre sa Nation et son territoire.

CENTRAFRIQUE NA NDOUZOU ! (Debout le Centrafrique !)
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