Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Centrafrique    Publicité
aBangui.com NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article
Société

Violences basees sur le genre: « il y a des chiffres alarmants, le gouvernement doit prendre ses responsabilites » dixit Virginie Baïkoua
Publié le vendredi 3 juin 2016  |  Centrafrique Libre
Mme
© Autre presse par DR
Mme Virginie Baikoua, ministre des Affaires Sociales et de la Réconciliation.
Comment




«Table ronde sur la coordination de la lutte contre les violences basées sur le genre et la prise en charge des victimes en Centrafrique» Tel est le thème d’une conférence que Mme Virginie Baikoua, ministre des Affaires Sociales et de la Réconciliation a animée hier dans la matinée à l’hôtel Ledger Plaza de Bangui.

Notons que cette réunion s’est tenue en présence des ministres des départements en lien avec les violences ou susceptibles d’apporter des solutions notamment Jean Serge Bokassa de la sécurité, Flavien Mbata de la Justice, Henri Marie Dondra des finances et Félix Moloua du Plan et de la coopération internationale.

Signalons également la présence des partenaires du système des Nations Unies qui ont promis d’appuyer le gouvernement dans tous les plans afin d’atteindre cet objectif.

Mme Virginie Baikoua qui est la principale instigatrice de cette Table ronde, a accepté de répondre aux questions de Centrafrique Libre.

Excellence Madame la ministre, rappelez-nous un peu les objectifs de cette table ronde interministérielle qui a abouti à une signature?

Cette table ronde interministérielle sur la lutte contre les violences basées sur le genre et la prise en charge des victimes en Centrafrique est une initiative du Ministère des Affaires Sociales et de la Réconciliation et avec les partenaires du système des Nations Unies pour la mise en place d’un guichet unique qui va prendre en charge les victimes.

L’objectif visé est donc de sensibiliser et d’identifier les acteurs qui agissent dans ce secteur pour une coordination des activités et en même temps mettre prochainement en place une stratégie nationale de la prise en charge des violences basées sur le genre.

Aujourd’hui, il y a des chiffres qui sont alarmants et le gouvernement doit prendre ses responsabilités pour accompagner ses victimes. Voilà pourquoi nous sommes

réunis ici pour essayer de trouver une solution et agir ensemble pour un résultat meilleur.

Tout au long de vos propos vous avez avancé une statistique qui démontre vraiment que le cas des Violences Basées sur le Genre et le cas des abus sexuels sont vraiment fréquents en Centrafrique, alors qu’est-ce-que nos mamans, nos filles et la population centrafricaine pourraient attendre de votre département?

Alors je l’avais déjà dit dans ma déclaration, c’est d’abord essayer d’identifier et de mettre en place une structure d’accueil qui va réagir tout de suite mais qui va être opérationnel 7 j/7 et 24h/24 pour que la prise en charge de ces victimes soit effective. En plus de cela, les chiffres sont alarmants mais quelque part dans ma déclaration j’ai parlé de sanction. Donc, il faut donc commencer à sanctionner les auteurs qui commettent ces atrocités. Quand on ne respecte pas les autres et quand on commet ces genres de délit, il faut sanctionner.

Dans la stratégie qu’on va mettre en place notamment le guichet unique, il y aura toute une prise en charge juridique qui va évidemment essayer d’agir sur ce volet, parce que tant que y aura impunité, les gens vont continuer à commettre ce genre de délit. Il faut donc sanctionner pour commencer à régresser ces chiffres qui sont alarmants.

Et quels sont les ministères qui sont impliqués dans cette coordination ?

Les ministères impliqués sont le ministère de la justice, le ministère de l’intérieur, le ministère des finances bien sûre parce que l’État doit également contribuer même si on a des partenaires qui veulent nous aider mais, l’État en prenant le lit et en étant un État de droit doit aussi contribuer dans cette prise en charge. Voilà pourquoi le ministère du plan nous a assisté lors de cette table ronde.

Propos recueillis par Tanguy FAFA et Ange BISSADE
Commentaires


Comment