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Centrafrique: les Nations unies s’interposent après une flambée de violence
Publié le samedi 18 juin 2016  |  AFP
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© Autre presse par DR
La Mission de stabilisation de l’ONU en Centrafrique, Minusca
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La mission des Nations unies en Centrafrique (Minusca) a annoncé vendredi l'envoi d'une force d'interposition dans le nord-ouest du pays, théâtre cette semaine de violences qui ont fait au moins dix morts, les plus graves depuis l'élection du président Touadéra en février.

"En réponse à l'escalade de la violence, la force de la Minusca s'est interposée entre les belligérants", a indiqué la mission des Nations unies, qui se déclare "fortement préoccupée" par "une suite d'attaques et de représailles entre les groupes d'auto-défense soutenus par les anti-Balaka, et les éleveurs transhumants soutenus par les ex-Séléka".

Au moins dix personnes ont été tuées en début de semaine et plusieurs autres blessées lors d'une attaque dans la région de Ngaoundaye menée par "des Peuls armés" et des membres de l'ex-rébellion Séléka à dominante musulmane, ont indiqué jeudi les autorités.

"Le dispositif sécuritaire a été renforcé à Ngaoundaye et dans ses environs. La Mission planifie d'envoyer davantage de renforts dans la zone affectée, notamment aux frontières avec le Tchad et le Cameroun", ajoute le communiqué de la Mission multidimensionnelle intégrée de stabilisation des Nations unies en Centrafrique (le nom complet de la Minusca).

"La Mission condamne dans les termes les plus fermes cette flambée de violence, dont l'impact est dévastateur sur les civils", poursuit la Minusca, sans chiffrer le bilan humain de l'attaque. "Les combats ont occasionné un déplacement important de population civile. Un certain nombre a également trouvé refuge à la paroisse de Ngaoundaye, et d'autres ont regagné le Cameroun. Des maisons ont été brûlées et des biens saccagés", ajoute la même source.

Présente en Centrafrique depuis avril 2014, la Minusca revendique sur place "9.939 militaires, 1.896 policiers et 147 observateurs militaires".

L'attaque dans la région de Ngaoundaye est la plus grave dans le pays depuis l'élection du président Faustin-Archange Touadéra en février. Cette élection est censée ramener la paix en Centrafrique après plusieurs années de violences entre l'ex-rébellion Séléka à dominante musulmane, et le mouvement de résistance anti-Balaka.

Réagissant à la montée de la violence dans le pays, le Premier ministre Simplice Mathieu Sarandji a mis en garde "les groupes armés et auteurs de ce plan machiavélique visant à déstabiliser le régime du président Faustin-Archange Touadéra et la RCA".
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