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CPI: le Congolais Jean-Pierre Bemba condamné sans aucune circonstance atténuante
Publié le mercredi 22 juin 2016  |  RFI
L’ancien
© Autre presse par DR
L’ancien vice-président congolais, Jean-Pierre Bemba
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Reconnu coupable de crimes contre l’humanité et crimes de guerre, Jean-Pierre Bemba a été condamné, mardi 21 juin 2016, à 18 ans de prison. L’ex-vice-président de la République démocratique du Congo (RDC) avait le total contrôle sur ses troupes lorsqu’elles commettaient des meurtres, des viols et des pillages en Centrafrique, en 2002 et 2003, avaient relevé les juges en rendant leur verdict il y a trois mois.

De notre correspondante à La Haye,

Jean-Pierre Bemba a donc été condamné à 18 ans de prison par les juges de la Cour pénale internationale (CPI). L’ex-vice-président de la RDC a déjà purgé huit années de sa peine en détention préventive, depuis son arrestation en mai 2008 en Belgique. Le procureur avait requis « au moins 25 ans » de prison contre l’ancien vice-président de la République démocratique du Congo, reconnu coupable de cinq crimes de guerre et crimes contre l’humanité le 21 mars.

Ce jour-là, les juges affirmaient que Jean-Pierre Bemba avait le contrôle total sur ses soldats du Mouvement pour la libération du Congo (MLC) envoyés en Centrafrique en 2002 et 2003, à la demande du président d’alors, Ange-Félix Patassé, menacé par une rébellion. M. Bemba n’était pas poursuivi pour avoir ordonné les meurtres, les viols et les pillages, mais pour ne pas les avoir empêchés ou puni.

En prononçant la sentence, les juges n’ont retenu aucune circonstance atténuante, mais ont au contraire estimé que les crimes des soldats - les viols, les meurtres et les pillages - avaient été perpétrés avec une extrême cruauté.

Jean-Pierre Bemba avait les pleins pouvoirs

Au cours de ce procès ouvert en novembre 2010, et dont l’essentiel s’est déroulé à huis clos, 77 témoins ont déposé à La Haye, ou par vidéoconférence. Tout au long de ce procès-fleuve, le sénateur congolais a assuré qu’une fois passé l’Oubangui, ses troupes, un contingent de 1 500 hommes, avaient été placées sous l’autorité de l’armée centrafricaine et qu’il ne pouvait être tenu responsable de leurs actes.
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