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Centrafrique: les ministres de Touadera qui sont sur la braise du limogeage après les 100 jours
Publié le vendredi 24 juin 2016  |  Al wihda
Faustin
© Autre presse par DR
Faustin Archange Touadera
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L’élection présidentielle en Centrafrique qui a vu l’arrivée de Touadera au pouvoir, s’est tenue dans un contexte particulier après une crise militaro-politique profonde qui a occasionné l’occupation de 2/3 du territoire par des bandes armées venues du Tchad et les deux Soudan.

Après quelques interventions des leaders de la société civile, c’est au tour de l’homme de la rue de donner sa lecture avant les 100 jours du nouveau régime. Et au bout d’un diagnostic, on entend parler quelques langues sans équivoque : Touadera et ses alliés se sont très bien préparés à conquérir le pouvoir mais ne se sont pas préparés à le gérer comme ils pensent. Pour l’homme de la rue, le « nouveau-ancien » pouvoir ne pourra pas apporter du nouveau dans la gouvernance.
« Hésitations et tâtonnements ». C’est le titre du mémorandum autour duquel, des leaders de la société civile et quelques personnes neutres, ont ausculté avant les 100 jours du régime du Président Touadera. Ce document fait, dans une première partie, une « autopsie du nouveau régime » et scrute en second lieu, le « travail de l’exécutif » pendant ces deux mois. bref, on y reviendra sur ce dossier très prochainement.
Outre ce constat, on note également dans l’autopsie du régime, que le pouvoir actuel est en train de « faire du neuf avec du vieux » et s’est entouré d’une majorité focalisée plus sur les intérêts que sur la conviction politique d’antan. Egalement, on note en outre une « discorde et des divergences idéologiques » et une volonté de considérer la période normale étant une période de la transition en justifiant leur incapacité à proposer des solutions rapides aux problèmes des centrafricains.

De l’analyse sectorielle du travail gouvernemental, l’homme de la rue fait ressortir qu’aux plans de la justice et de la lutte contre la corruption et l’impunité par exemple, les dossiers de crimes de sang et économiques étaient les thèmes de campagne du pouvoir actuel, fustigeant les dirigeants de la transition et les accusant d’en être les principaux instigateurs. « Une fois installées, les nouvelles autorités, dont des membres sont cités dans certains dossiers, ne semblent plus pressés », défient-ils.
Sur la sécurité, il est à noter que le régime a mis à mal le système sécuritaire du pays, déjà fragilisé, en négociant avec les criminels. Selon certaines langues, le cafouillage déjà visible au sommet de l’Etat atteste bien ce désordre qui continue dans le pays.
Du diagnostic général, il faut dire clairement à la conclusion que les centrafricains, en s’insurgeant contre les leaders de la transition, aspiraient à voir autre chose. Malheureusement, « ils ont le sentiment désagréable que le vrai changement qu’ils espéraient n’est pas au rendez-vous ». "c’est du vieux qu’on veut revêtir d’une peau neuve ; ce qui est une préoccupation pour les centrafricains de savoir où se trouve la nouveauté », a précisé une femme du quartier Ngouciment, près du km5.
En fin de compte, selon une source proche de la Présidence, les ministres jugés incompétents et inefficaces par le président Touadéra, seront, sans hésitation, remerciés après ses 100 jours. il s’agit des ministres:
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