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Les douaniers centrafricains recommandent de mesures vigoureuses pour sauver leur maison
Publié le lundi 27 juin 2016  |  Centrafrique Libre
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© Autre presse par dr
Le siège de la CEMAC à Bangui
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La cérémonie marquant la fin de la quatrième et la dernière session de formation des douaniers sur le nouveau régime de transit communautaire en zone CEMAC s’est déroulée le 17 juin 2016 à la salle de conférence de l’Institut des Statistiques et Etudes Economiques et Sociales (ISEES) à Bangui. En présence de M. Bertin Dimanche, chargé de mission en matière des recettes et représentant du Ministre des finances et du budget empêché.
Le rideau est tombé sur la quatrième et la dernière session de formation des cadres et agents de la Douane centrafricaine sur la nouvelle procédure du régime de transit communautaire en zone CEMAC. Démarrée le 8 février 2016, cette série de formations organisée par le Projet de Facilitation des Transports et du Transit en zone CEMAC (PFTT-CEMAC) – Composante centrafricaine grâce au financement de la Banque Mondiale vise à renforcer les capacités des participants afin de les « hisser au rang de leurs pairs de la sous-région », a précisé le coordonnateur dudit projet, Noël Gbeba. Dans la mesure où « la vulgarisation de la nouvelle procédure du régime de transit communautaire constitue, aujourd’hui, l’une des mesures phares de modernisation de l’administration centrafricaine », a pour sa part renchéri Frédéric Théodore Inamo, Directeur Général des Douanes et Droits Indirects.
Problèmes et solutions
Les participants aux différents ateliers de formation organisés par le PFTT-CEMAC ont été outillés sur les bases juridiques du nouveau régime de transit communautaire en zone CEMAC, les éléments principaux tels que le cautionnement unique et les simplifications au régime, les échanges électroniques des informations et la juxtaposition des systèmes sydonia++ et world transit.
Lors de débats, très enrichissants, les participants ont égrené un chapelet de difficultés qui mettent à mal le fonctionnement de la Douane centrafricaine ces temps-ci. Outre l’insuffisance en personnes ressources, la Douance centrafricaine est confrontée au manque de moyens logistiques et autres équipements pour assurer la surveillance tant terrestre que fluviale. A cela s’ajoute le manque de formation des douaniers constatés dans différents domaines spécifiques, le retard dans le traitement des manifestes par les autorités portuaires camerounaises et les tracasseries que subissent les transporteurs centrafricains à Yassa au Cameroun.
Les participants aux ateliers de formation ont choisi comme solutions : la transmission automatique des manifestes aux douaniers du guichet unique de transit de la Douane par les autorités camerounaises ; la création d’une aire de stationnement pour les transporteurs centrafricains à Yassa ; la mise en oeuvre des mesures incitatives du point de vue des salaires, du plan de carrière pour motiver les douaniers aux fins de leur permettre de bien sécuriser et renflouer la caisse de l’Etat ; la formation dans les domaines spécifiques comme la lutte contre les stupéfiants et des médicaments contrefaits ; le recrutement d’autres agents d’exécution à la Douane ; la réhabilitation du poste de contrôle douanier du pk 26 ; la dotation de la Douane en moyens roulants, en outil de communication et équipements
spécifiques (torches, marquages à décharges électroniques, gilets de protection, ballons gonflables de secours…).
La Douane centrafricaine, un grand chantier
Comme on le voit, beaucoup de chemin reste à parcourir pour la Douane centrafricaine. Frappée de plein fouet par la dernière crise militaro-politique, cette structure se doit de sortir la tête de l’eau à cette ère de la dématérialisation des administrations douanières marquée par la promotion du concept « douane numérique ».
C’est pourquoi, la Direction Générale des Douanes et Droits Indirects gagnerait « à saisir l’opportunité qu’offre la Banque Mondiale pour préparer la mise en oeuvre de la nouvelle procédure de transit communautaire », a souligné Frédéric Théodore Inamo.
Notons que la Banque Mondiale a toujours été au chevet de la Douane centrafricaine. Appui d’autant plus justifié que les recettes de la Douane centrafricaine représentent plus de 40% du budget de l’Etat. Aujourd’hui, la Banque se propose d’injecter d’autres milliards de francs CFA dans les projets de réforme de cette Douane, dans le but d’aider la RCA à sortir du marasme économique.
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