Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Centrafrique    Publicité
aBangui.com NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article
Société

Centrafrique : les baleinières reprennent les voyages entre Bangui et Kouango malgré la persistance des tracasseries
Publié le mardi 28 juin 2016  |  RJDH-Centrafrique
Centrafrique
© Autre presse par DR
Centrafrique : les baleinières reprennent les voyages entre Bangui et Kouango malgré la persistance des tracasseries
Comment




BANGUI—La navette des baleinières entre Bangui-Kouango ont repris après deux mois de suspension. Selon des navigants, les Antibalaka ont maintenu plusieurs postes sur le fleuve.

Selon des sources proches des navigants, trois baleinières se sont rendues à Kouango ces derniers jours « nous avons des collègues qui ont quitté la semaine dernière. Ce sont trois baleinières qui sont parties et elles sont bien arrivées, ce qui signifie que la navette a repris » a confié un navigant.

Au port de Ouango, certaines baleinières s’apprêtent à quitter Bangui « nous sommes en train de prendre des clients. Si tout va bien, d’ici mercredi nous allons quitter » a confié le responsable d’une de ces baleinières.

Cette reprise s’est faite malgré les tracasseries des groupes armés « le gouvernement n’a pas pu nous trouver une solution, et nous sommes obligés de voyager malgré les tracasseries qui perdurent. Nous voyageons à nos risque et péril » a témoigné le propriétaire de la baleinière Île de Patemence.

Selon une femme venue de Kouango, les tracasseries n’ont pas changé, « nous voulons bien ramener des produits, mais les tracasseries nous en empêchent. Pour un cochon et un cabri, on nous demande de payer 2000f par poste. Rien a changé malgré la grève » regrette-t-elle. Selon les informations RJDH, cinq postes sur dix-huit il y a quelques mois sont opérationnels. Il s’agit entre autres des postes tenus par des Antibalaka aux villages Mbata, Ndanga- hyppi, zawara -hyppi, Mondalet et Mpoko.

L’ambiance au port de Ouango est toujours timide malgré la reprise des voyages qui intervient après deux mois de suspension due aux multiples postes sur lesquels les groupes armés imposent de nombreuses taxes.
Commentaires


Comment