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Centrafrique : les combattants de l’UPC refusent de libérer la brigade aux gendarmes détachés à Kouango
Publié le jeudi 30 juin 2016  |  RJDH-Centrafrique
Transfert
© AFP par PACOME PABANDJI
Transfert des gendarmes Sangaris Centrafricains et des troupes françaises
Vendredi 13 mars 2015. Bangui
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BANGUI—Les gendarmes détachées par le gouvernement à Kouango, n’ont pas pris possession du bâtiment de la brigade toujours occupé par les combattants de l’UPC, une branche de l’ex-Séléka. Ces gendarmes, selon nos sources, sont obligés de traiter avec les éléments de l’UPC qui contrôlent la ville depuis plus de deux années.

Quatre ministres, selon nos informations, se trouvent à Kouango depuis quelques semaines. Les combattants de l’UPC ont refusé de libérer à ces gendarmes le bâtiment de la brigade « il ya quelques gendarmes qui se trouvent pour le moment à Kouango mais, les éléments de Ali Daras qui sont dans la ville, ont refusé de leur remettre la brigade où ils ont souhaité travailler » a confié un notable de Kouango arrivé à Bangui au début de la semaine.

Selon la même source, les combattants de l’UPC occupent toujours la brigade où ils continuent de traiter les litiges « la brigade est encore occupée par les gens de l’UPC qui traitent les affaires entre les gens, ce malgré la présence de la Minusca » explique-t-elle.

Ces gendarmes sont obligés, selon les informations du RJDH, d’occuper le bâtiment de l’AGDA situé proche de la base des casques bleus. La présence de ces militaires, de sources indépendantes, n’a pas changé grand-chose dans les agissements des éléments de l’UPC « les gendarmes sont là mais leur présence n’a pas réduit les exactions de ces combattants. Les arrestations, les tortures et autres sont toujours légion à Kouango » regrette un navigant qui vient de Kouango. Ce dernier a expliqué que les gendarmes sont obligés de laisser faire les éléments de l’UPC « il est certes vrai que les gendarmes ont commencé à travailler, ce qui tente de rassure la population mais ils le font avec ces combattants » confie-t-il.

Lors d’une intervention à la tribune de l’Assemblée Nationale, le député de Kouango2, Sylvestre Marandji a confirmé la présence de ces gendarmes à Kouango tout en regrettant le manque de moyen de ces derniers « nous avons quatre gendarmes à Kouango qui ont deux armes pour protéger plus de 90.000 habitants. C’est regrettable » a-t-il déclaré.

Les éléments de Ali Daras avaient déjà refusé de libérer la résidence et le bureau du sous-préfet qui a été déployé par le ministère de l’administration du territoire.

Kouango, une des sous-préfectures de la Ouaka, est sous contrôle des éléments de l’UPC de Ali Daras depuis le 1er février 2013. Les casques bleus de la Minusca sont déployés dans cette localité depuis fin 2015. Cette présence n’a pas pu mettre fin aux exactions des combattants de l’UPC.
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