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Jean-Serge Bokassa : « L’embargo sur les armes en Centrafrique doit impérativement être assoupli »
Publié le jeudi 7 juillet 2016  |  Jeune Afrique
Jean-Serge
© Autre presse par DR
Jean-Serge BOKASSA annonce sa Candidature aux élections présidentielles 2015
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Tensions avec les groupes de l'ex-Séléka, coopération avec la Minusca, redéploiement de l'armée, exactions... Jean-Serge Bokassa, ministre de l'Intérieur, revient sur les nombreux enjeux sécuritaires du moment en Centrafrique. Interview.

Jeune Afrique : La Centrafrique est de nouveau en proie aux tensions, notamment au sein des groupes nés de l’éclatement de la Séléka. Comprenez-vous leurs motivations ?

Jean-Serge Bokassa : Comprendre n’est pas accepter. Il y a de la révolte dans le cœur de nombreux compatriotes. Ces groupes ont été tenus en laisse le temps des élections, et comme rien n’a été fait, ils repartent de plus belle. Mais il n’y a pas que le nord, berceau de la Séléka, qui a été abandonné. Quelles régions ne l’ont pas été ? On parle de trois ans de crise, mais c’est bien depuis dix ans que l’on observe les rebellions émerger. Tant que le pays n’aura pas réglé ses problèmes fondamentaux, la gouvernance, la décentralisation, tant que qu’on restera focalisés sur Bangui, on sera toujours sujets à ces crises.

Le président parle avec ces groupes, et je ne suis pas fermé au dialogue. La plupart d’entre eux disent être favorables au DRR (programme de désarmement, démobilisation, décentralisation). Il faudra y arriver, par la force s’il le faut.

La Minusca fait l’objet de nombreuses critiques. Quelle est votre position ?

Ces critiques sont dues au niveau d’exigence des citoyens. Les gens espéraient surtout voir les Casques bleus agir de manière préventive. Mais la Minusca ne peut être partout, le chef de mission l’a d’ailleurs rappelé. Nous voulons l’aider, unir nos efforts aux siens. Cela dit, je vois mal la République centrafricaine s’affranchir de ses tutelles. Nous espérons une coopération plus effective, un regard partagé sur la situation. Si on avait su faire preuve de maturité politique, nous aurions pu éviter cette situation. Nous payons pour nos erreurs.

Vous prônez un redéploiement des forces armées centrafricaines. Quelles en seraient les conditions d’après vous ?
... suite de l'article sur Jeune Afrique

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