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Centrafrique : Les cent jours de Touadera négativement appréciés par les déplacés de Bangui
Publié le lundi 11 juillet 2016  |  RJDH Centrafrique
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© Autre presse par Dr
Des déplacés dans le camp M`Poko, à l`aéroport de Bangui
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Bangui — Les déplacés des sites de M’poko et de St Sauveur ont qualifié de mitigé le bilan des cent Jours du président Faustin Archange Touadera. Ces derniers pensent que le chef de l’Etat les a abandonnés.

Les déplacés du site de l’aéroport, interrogés par le RJDH, ont exprimé leur mécontentement vis-à-vis du nouveau président. Jeanne Touafe, déplacée depuis trois ans avec ses cinq enfants dit regretter l’inaction du nouveau pouvoir par rapport aux déplacés, « le président Touadera n’a rien fait pour nous depuis qu’il est en place. Notre seul souci est que nous regagnions nos quartiers. Nous savons qu’il ne peut pas faire tout en cent jours, mais qu’il ramène la sécurité pour nous permettre de rentrer parce qu’on souffre trop ici » raconte t-elle.

Lestin Djimtouloum, étudiant et déplacé sur le site de M’poko pense que le nouveau président n’a pas respecté son engagement en ce qui concerné les déplacés « lors de la campagne, il nous avait promis qu’une fois élu, nous allons rentrer chez nous en trois mois mais aujourd’hui, il n’a pas tenu parole après cent jours » regrette t-il.

Bertin Boto, coordonnateur du site des déplacés de M’poko estime que le chef de l’Etat se préoccupe du sort des déplacés. Pour lui, il faut attendre deux ou trois ans pour faire un bilan.

Les déplacés interrogés sur le site de la paroisse St Sauveur, se disent abandonnés par le nouveau pouvoir. « Depuis son arrivée au pouvoir, on ne l’a pas vu. Les cent jours sont passés mais nous n’avons rien senti de nouveau. Nous sommes abandonnées ici » a confié une déplacée qui a requis l’anonymat.

Selon les données du Haut Commissariat aux Réfugiés (HCR), 415000 Centrafricains ont fui leurs domiciles à cause de l’insécurité pour trouver refuge sur une centaine de sites éparpillés à travers le pays.
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